<Troll warning>
Sur des machines d'entreprise, je n'ai toujours pas eu le courage de
monter une Debian.
- Ce sont des serveurs qui doivent tourner 24/24 because les clients
perdent de l'argent à chaque minute d'interruption (et je reçois les coups
de fil dans les 10 minutes).
Si ça plante quand même, je ne veux pas avoir le pb supplémentaire "mais
si vous étiez sur une distrib commerciale, on n'aurait pas eu le pb".
Peut-être que si un instrument n'est pas surveillé 24/24, le chercheur
vient râler, mais ça ne doit pas avoir une incidence directe sur le
porte-monnaie.
<j'endosse mon costard en amiante>
- Je n'ai pas la sensation (ne le prenez pas mal, mais c'est mon feeling)
que les développeurs Debian soient branchés entreprise, mais plutôt
"libert(é/aire)".
- Je ne me vois pas dire à mes mêmes clients que je tourne sur une version
de distrib appelée "testing" -OK, c'est juste une affaire de nom, mais
d'une part ça me paraît révélateur, et d'autre part je n'ai pas envie de
devoir dire "oui mais c'est sûr quand même, c'est juste une affaire de
nom" et d'expliquer toute la charte Debian etc...
- Quand un client me demande la dernière version stable du logiciel
machin, je fais quoi ? Je lui dis que non parce qu'il faut attendre la
sortie de la <Woodobsolete5.0> stable dans 2 ans ?
OK, je sais que le nom "testing" doit changer, et que la prochaine Debian
doit sortir dans un avenir prévisible.
On verra.
En attendant, urpmi me met suffisamment bien à jour mes machines quand
Mandrake sort un paquet corrigé.
Debian est certainement une super base technologique, je ne le conteste
pas. Je ne vois simplement pas les entreprises l'adopter ailleurs que sur
le desktop (c'est déjà pas mal :-)
Tout espoir n'est pas perdu, qqn (peut être Philippe) a déposé des
pochettes de CD d'Ubuntu à la cafète... j'en ai récupéré un :-)
<je garde mon costard en amiante, on ne sait jamais>
</Troll warning>
-- Jean-Marc