Bonsoir ,
Patrice Karatchentzeff a écrit :
> 2005/12/21, Jerome Kieffer <Jerome.Kieffer@???>:
>
>>http://www.presence-pc.com/actualite/ldlc-com-13524/
>
>
> Bon, il faut aussi un peu expliquer...
>
> LDLC - ce sont des Lyonnais, ce qui expliquent peut-être des choses :)
> - sont nés en utilisant une plateforme libre et ont eu le succès qu'on
> leur connait...
>
> Puis, un jour que tout allait bien, le grand chef a cédé aux sirènes
> de Redmond a tout migré sous Windows. Pourquoi pas : ils sont les
> maîtres chez eux et on ne peut leur reprocher.
>
> Par contre, là où ils n'ont pas été super élégants, c'est de cracher
> sur le libre à ce moment-là...
Je pense que tu parles de ceci :
http://www.microsoft.com/france/temoignages/info.asp?mar=/france/temoignages/2004/p_ldlc_0504.html
> Résultat : ils en prennent plein la gueule aujoud'hui... et c'est un
> méchant retour à l'envoyeur...
Ils ont (eu ?) apparemment plusieurs ennuis. Ceci
http://www.01net.com/article/286213.html en donne une vision un peu plus
nuancé.
<extrait>
« Le problème, c'est que notre nouvel outil informatique ne sait pas
gérer les priorités. Il ne fait pas la différence entre les commandes
les plus anciennes et les récentes. Si bien que les délais peuvent
s'allonger », commente Olivier de la Clergerie, directeur général de LDLC
</extrait>
Là, il semble que ce soit effectivement la solution proprio MS qui pose
problème
<extrait>
Les difficultés remontent à l'agrandissement de l'entrepôt du vendeur
en ligne. D'un espace de 6 000 m 2 , le stock se répartit dorénavant
sur une surface de 24 000 m 2 . Cette migration s'est accompagnée de la
mise en route d'un nouvel outil logistique automatisé assuré par deux
prestataires externes. La partie mécanique a été confiée à Cinetique.
Tandis que Siemens LNA, une branche du géant de l'électronique dédiée à
la logistique, s'est occupé du logiciel informatique de gestion des stocks.
« Nos difficultés sont liées au démarrage de ce dernier outil. C'est
l'approvisionnement logistique qui a posé le plus de problème. Nous
avons fait part à Siemens des dysfonctionnements que nous connaissons.
Mais nous sommes dépendants de lui quant au traitement des anomalies.
Nous ne pouvons intervenir directement sur cette solution propriétaire
», explique le directeur général de LDLC.
</extrait>
Là par contre c'est un autre soft, dont les détails techniques
manquent, qui pose problème. Vu comme c'est présenté, il ne semble pas y
avoir de lien direct avec la migration dans le "tout MS" comme indiqué
dans le le précédent lien sur le site MS.
Pure hypothèse de ma part : Si LDLC était resté avec un système de
suivi de commande libre, il n'est pas évident qu'ils auraient eu AUSSI
des problème avec ce système de gestion de stock proprio.
> Bref, on ne se moque pas d'une entreprise qui a fait le choix de
> prendre une solution propriétaire mais bien d'avoir craché sur son
> ancienne solution libre... qui elle, avait le mérite de fonctionner...
<extrait source="lien MS">
Au final, les développeurs sont les seuls à vraiment maîtriser
l'administration et on devient peu à peu tributaires de leurs
compétences avec un rapport de force qui n'est pas toujours à l'avantage
de l'entreprise. Problème inexistant avec la plate-forme Microsoft car
les experts ne manquent pas et la reprise d'un existant, en cas de
remplacement d'un informaticien, pose beaucoup moins de problèmes".
</extrait>
Du lien sur le site de MS, on comprend que cette société avait
l'impression d'être "piégé" par ses développeurs et administrateurs
libres. Mais ce n'est pas très clair, car ils parlent à la fois de
sous-traitant qui fournissent des solutions open-source, et de personnes
en interne.
Bref, j'ai plutôt l'impression qu'ils ont voulu s'acheter une sorte de
"tranquilité", en se disant qu'avec une solution proprio, ils pourraient
toujours changer de développeurs/administrateur si ceux-ci deviennent
"trop gourmands". Leur remplacement étant facilité par le fait qu'il y a
plus d'informaticiens connaissant les logiciels proprio (MSDEV, VB,
MSSQL, etc...) que libres.
Mon impression est que le choix de cette migration n'a pas été dicté
par des contraintes techniques, mais plutôt financières et
d'indépendances vis à vis de ressources humaines spécifiques.
Olivier
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Phoenix / _ \/ _ \ Olivier Allard-Jacquin
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