> mon cher Olivier a part reutiliser (a fin commerciales je suppose)
> la base de code en grande partie developpee par les gens que tu
blames
> (une fraction non negligeable des developpement noyau sont faites par
> des gens payes par RedHat, Alan Cox, David Miller, Steven Tweedie,
> Doug Leford en tete), qu'as tu fournis personellement qui te
permettre
> d'etre aussi sur de ta competence et de juger aussi durement le
travail
> d'autrui ?
>
Allez, je mets mon p'tit grain de sel. J'étais à peu près sûr que la
réponse d'Olivier allait déclencher quelques (vives!) réactions. Le monde
linux est bien prévisible ;-)
Cela, voilà ce que j'en pense, si tant est que cela intéresse quelqu'un.
La communauté du logiciel libre a besoin de tout le monde. Du débutant
complet au hacker génial. Et tout le monde peut apporter sa pierre à
l'édifice. Et je dirai même doit le faire. C'est beau, bien et sympa
d'utiliser du libre mais il faut une (toute petite) contrepartie.
Pourquoi ? Et bien, sinon, le logiciel libre n'avancera plus. Et donc à
terme disparaîtra.
Mais, voilà, comment apporter sa pierre à l'édifice ? Hé bien, chacun à
sa manière et à son niveau. Les besoins sont larges et quasiment tout le
monde peut y apporter quelque chose...
Voilà, moi, je suis débutant complet... Je n'y connais rien en Unix, en
programmation et je ne parle pas anglais... Comment voulez-vous que
j'apporte quelque chose ? Facile, il suffit... d'apprendre. Pour
commencer, il y a des tonnes de docs (en Français: cf
www.guilde.asso.fr
pour les pointeurs) à lire, pour comprendre et apprendre le système
Linux, ET la philosophie des logiciels libres. C'est la première étape et
c'est INDISPENSABLE. Puis, dans un deuxième temps, après avoir acquis
quelques notions (et de s'être persuadé d'être dans le vrai) agir autour
de soi (entreprise, université, maison, vie associative, etc...) pour
faire CONNAITRE le logiciel libre. À L'heure actuelle, s'il commence à
percer dans le monde de l'entreprise, il reste encore méconnu du grand
public, tout simplement par manque d'information :-(
Dans un deuxième temps, il faut participer aux niouzes ou aux listes de
discussion. On s'informe autant qu'on aide. C'est sympa, et relativement
peu difficile: on peut trier les informations facilement... Puis
participer au "Linux Party" (quel vilain anglicisme!) pour les "install
fest" (re). C'est très sympa... et on rencontre plein de monde... On
parle beaucoup, on installe plein de machines, et on en apprend aussi pas
mal (il y a toujours un gars avec une configuration exotique ;-). C'est
vraiment très sympa...
Tout cela ne coûte rien... ou presque. Un samedi par trimestre, quelques
minutes par jour. Pas de quoi fouetter un chat. Et mine de rien, cela
apporte beaucoup aux logiciels libres. Il y a TRANSMISSION du savoir. Les
instit/prof/enseignents me comprendront... Comme quoi, tout le monde peut
apporter quelque chose.
Et surtout, ce n'est pas négligeable; AMHA (IMHO pour les fanas de la non
traduction ;-), il est AUSSI important d'agir comme cela que de coder (et
je ne dis pas cela pour te froisser Daniel). Le logiciel libre a besoin
de tout le monde. Et on ne doit pas juger quelqu'un sur "a-t'il apporter
du code ou non". Ce n'est pas forcément à la porté de tout le monde... Le
débutant de base est aussi important que le hacker réputé.
Enfin, les autres, je veux dire les codeurs ;-), ceux-là savent ce qu'ils
ont à faire. Ils codent, déboguent et nous livrent de merveilleux petits
(ce n'est pas péjoratif!) logiciels que nous utilisons ensuite tous les
jours.
Cela dit, les querelles de clocher sont une traditions bien ancrées de
l'informatique en général, et du logiciel libre en particulier: les
débats récurrents sur Vi(m)/Emacs, XEmacs/Emacs, Slackware/RH/Debian,
lignes de commandes/interface graphique, WYSIWYG/TeX, (t)csh/bourne shell
(et dérivé), KDE/Gnome, etc... sont légions et ne sont pas près de
s'arrêter. Cela permet de discuter pendant des heures... et surtout de
bien se marrer...
Que les nouveaux ne s'offusquent pas. La tradition, c'est sacré. Et les
débats sont rarement constructifs. Mais on apprend ainsi à connaitre les
autres et à les respecter. Quitte à le faire ne commançant par s'eng...
et en finissant par rigoler.
Que ceux qui ne sont jamais venu aux réunions de la Guilde viennent y
jeter un coup d'oeil. Je n'ai jamais vu quelqu'un partir en pleurant...
De même pour les "install fest " (re-re).
Et c'est surtout cela le monde du libre: une communauté où l'on se marre
bien.. et l'on s'engueule bien aussi. Bref, rien qui ne s'arrange pas
autour d'une bonne bière...
Librement Linuxement
PK
