On Sat, 2015-05-16 at 22:15 +0200, Olivier Allard-Jacquin wrote:
> Mais je suis d'accord avec toi, il existerait des solutions
> probablement plus efficaces et pas forcément uniquement techniques
> (taxation sur chaque transations, limiter le nombre de transaction à la
> seconde, interdire les annulation d'ordres, etc...), afin de lutter
> contre le trading haute fréquence.
Sincèrement est-ce pertinent d'évaluer toutes les millisecondes les
entreprises et "l'Économie" en général - qui n'a plus grand chose à voir
avec l'économie au sens éthymologique.
La bourse n'est qu'un casino où les "gagnants" n'ont fait que pigeonner
les "perdants", aucune valeur n'y ait créée. Elle sert maintenant
presque uniquement à injecter la monnaie distribuée par les Etats (aux
banques) et sensée représentée l'accroissement du PIB. C'est étrange que
ces casinos ne soient pas aussi bien surveillés que les vrais.
Les bourses ont commencé avec des quotations publiées une fois par jour
sur papier journal... Pourquoi faire du trading haute fréquence en
définissant des heures d'ouverture et de fermeture par bourse. C'est
assez antinomique. Pour aller dans l'absurde - sachant que des
industries travaillent bien en 3x8 dans un pays et même sur 24 heures
sur toute le globe et que l'on n'a pas franchement besoin de traders
pour regarder les algorithmes travailler - pourquoi ne pas basculer
directement sur un mode continu 24x7 ?
Pour éviter ces spéculations abhérantes, restreindre à une quotation
publiée par heure redonnerait du sens et de la raison aux institutions
bancaires/boursières.
Autre proposition radicale, une transition progressive (et probablement
partielle) de la distribution de monnaie par l'Etat des banques vers les
particuliers donnerait alors au peuple la décision de ce qui doit être
fait de cet argent... consommation, épargne, boursicotage... Et pour
capter ce "revenu universel" (puisque c'est ainsi qu'on le nomme
actuellement) les banques feraient vraiment de la concurrence et des
propositions de services attrayantes plutôt que de facturer des frais de
gestion.
L'humanité se marche sur la tête depuis un moment et ça ne semble pas
prêt de s'arrêter.
--
Yves Martin
