Bonsoir Aimé
Aimé Vareille a écrit :
> Merci Olivier,
> Les mesures proposées sont très sévères ;
Le pré-requis que tu avais établis (surveiller, prévenir et interdire
les téléchargements illégaux), le sont aussi.
Ce que tu demandes est quand même une surveillance de l'utilisateur,
qui s'accompagne forcément d'une suppression d'une liberté : Celle de
n'est pas être continuellement surveillé.
> dans certains cas elles
> peuvent avoir des effets positifs si la personne sait rebondir
> positivement sur ses échecs et refus.
> Il serait préférable de trouver des solutions de réinsertions digne des
> indiens Kogis où le fautif n'est pas puni par privation de liberté mais
> associé plus fortement aux activités de la collectivité.
Hummm, en t'engageant sur cette direction, la discussion n'es t
plus technique, mais devient sociologique. Je crains donc que
cette liste ne soit pas le bon endroit pour en discuter.
J'ai un peu du mal à voir dans quelle direction tu vas : Dans cette
discussion, le problème de base était qu'un juge voulait mettre en place
un système de surveillance destiné à empêcher, ou à surveiller,
l'utilisateur afin qu'il ne télécharge pas de contenu copyrighté.
Or là, tu sembles t'orienter vers un système destiné à ce que
l'utilisateur répare sa faute, ou tout du moins, qu'il purge une sorte
de "peine" ?
Pour le pendant logiciel libre des indiens Kogis, mis à part forcer
l'utilisateur à écrire du code libre, à participer à des traductions, ou
à écrire des documentations, je ne vois pas très bien ce qu'il peut faire...
Mais là, nous nous éloignons de plus en plus du sujet...
<humour à 0,30€>
Dans le cadre du téléchargement illicite de fichier audiovisuel, la
solution pour, je cite, "associé plus fortement aux activités de la
collectivité.", existe déjà : Il s'agit de :
- Star académie & co pour le téléchargement de musiques
- Le service "TV perso" de free ( http://adsl.free.fr/tv/tvperso/ ) ou
autre, pour le téléchargement de films...
</humour>
> Il y a aussi les stratégies de diversion utilisées avec les enfants de
> mise en situation de ne plus continuer à faire des bêtises.
> Puisqu'il est question de libre, autant dire que le paradigme moteur
> d'une solution optimale serait généreuse au sens de Descartes : la
> générosité est l'art d'engendrer la liberté de l'autre.
> Par ailleurs la gradation des mesures techniques répressives prive la
> collectivité d'un talent d'informaticien : l'individu n'est pas seul
> puni, la société aussi.
Ce n'est pas grave : A entendre nos dirigeants politiques, les
responsables de groupes audio/visuels ou ceux d'associations de lutte
contre le piratage (MPAA, etc...), les internautes sont tout coupables.
Ou au moins, ils sont tous potentiellement coupables, vu qu'ils ont
entre leurs mains tout les outils leur permettant de faire un forfait :
Connexion à Internet, ordinateur et logiciels. Donc autant les punir
toute la société, au moins les revenus financiers seront préservés.
Evidement, je n'ai pas du tout la même approche du problème !
> Merci en tout cas pour avoir balayé l'arsenal des protections possible
> du libre.
Je t'en prie.
J'ajouterai à mes précédentes explications, que le problème de
détournement des mesures de protections/surveillances n'est pas que le
fait de Linux. Ce n'est pas parce que nous utilisons un OS libre que
forcément, il est plus facile de contourner les protections que ce juge
pourrait mettre en place.
Sous Windows, il est en effet tout à fait possible de contourner les
protections que le juge veut imposer à l'utilisateur :
- casser le mot de passe administrateur (si celui-ci lui a été retiré),
via certains outils que l'on trouve très facilement sur Internet (non,
je ne donnerai pas de lien, mais Google est votre ami)
- installer un "rootkit", similaire à celui de Sony, afin de se créer un
petit "coffre fort" dans lequel espace disque, mémoire, process et
connexions IP ne seront plus visible depuis l'API de Windows. Ainsi, le
logiciel de surveillance ne verra plus rien.
- sauver l'intégralité du contenu du DD (celui qui contient le Windows
et son logiciel de surveillance), et réinstaller un Windows "propre" sur
sa machine.
Bref, que ce soit sous Windows ou sous Linux, les moyens de
surveillance de l'utilisateur sont contournables. Seul des solutions
comme TCPA, ou forcer un utilisateur à passer par un VPN exclusif (un
peu comme pour le FAI AOL), peuvent plus ou moins garantir que
l'utilisateur n'ira pas sur des sites "louches".
Cordialement,
Olivier
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Phoenix / _ \/ _ \ Olivier Allard-Jacquin
/ / \ / \ \ Web: http://olivieraj.free.fr/
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