Auteur: Rene Levantinh Date: À: stephane parenton CC: ML Guilde Sujet: Re: [Long] Linux à la FNAC
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La direction peut se désintéresser du vendeur mais pas de ses résultats. Si grace à l'aide de la GUILDE les ventes des distrib Linux augmentent, cela les incitera à développer Linux dans d'autres sites qu'à Grenoble, réserver une place de choix dans les étagères. Il faut voir que bien souvent ces gens là ne raisonne qu'en pourcentage. Passer de 3 boites par semaine à 9 équivaut à 300% de progression , même M$ ne peut se targuer de cette progression..
C'est vrai, mais le pourcentage, dans un magasin, c'est pas tout... on regarde aussi le chiffre... et ce n'est pas parcequ'un produit aura 300% de progression qu'il sera intéressant... ça me fait penser à la discussion d'un gars qui me disait qu'openoffice ne représentait qu'1% du marché, donc qu'en terme de formation, ce n'était absolument pas interessant... si ce brave gars convertissait ce pourcentage en chiffre, il verait peut-être le nombre de société que ça peut intéresser.... Je dis ça parceque j'ai été dans la situation du vendeur face au directeur de magasin... mon directeur était ouvert, et il a eu raison... ceci dit, s'il devait supprimer linux, ça ne lui ferait ni chaud ni froid (hors considération de différentiation marketing et approche commerciale), parceque ce n'est pas le top 5 des ventes... Les chiffres sont une chose, leur interprétation en est une autre selon si l'on se place en acheteur de magasin, en vendeur de magasin ou en pro-linux... il n'y a pas de vérité ;-)
Tout à fait d'accord. Mais aider les ventes à progresser ne peuvent pas faire de mal.
Aider la FNAC à gagner plus de brousoufs grace à Linux montrerait que Linux est une alternative économique viable et inciterait les autres distributeurs (Carrefour, Auchan, Surcouf etc..) à s'y intéresser et en plus ça aiderait Mandrake à redresser ses comptes. En quoi ça peut être choquant?
Bong ! wrong guess hans... carrefour, auchan etc s'y interessent.... puisqu'ils en ont en stock... ça veut dire qu'un gars est entré dans la centrale d'achat... et pour qu'il entre, c'est qu'il y a forcément un marché "rentable" ou à tout le moins intéressant... la fnac ne fait pas mieux que les autres, mis à part en mettant des vendeurs derrière certains produits... mais c'est pas pour ça que le marché est prêt... ni que carrefour auchan et autres ne sont pas moins intéressés...
L'illustration est peut être maladroite, mais le fond de ma contribution est que ce n'est pas un "péché" d'aider les enseignes commerciales de gagner des brousoufs avec Linux, ni ne ternit son image.
Bien sur qu'il faut aider Hervé ( il a peut être plus besoin qu'à la FNAC), mais je crois qu'il ne fait pas le même métier qu'à la FNAC (on ne peut pas trouver des conseils avisés à la FNAC). La FNAC, grace à son image et à son implantation nationale peut aider à rendre Linux plus "populaire" et si Linux est mieux connu, ça ne peut qu'arranger les affaires de Hervé et aiderait les Linuxiens à trouver de meilleures propositions.
ce ne sont pas les magasins qui rendent un produit populaire... c'est le produit qui, s'il a un potentiel populaire, peut-être mis en avant par ce type de magasin pour une MEILLEURE diffusion, rien de plus... le jour ou les ados pourront faire tourner le shoot-em-up v14.32.55 aussi bien sur un nulix que sur un zindoz, ou le chef de tpe pourra faire tourner son ciel compta sur une debian, ou la ménagère de moins de 50 ans pourra faire tourner les éducatifs de ses garnements, alors la fnac pourra faire son metier de vendeur... d'ici la, le boulot n'est pas à la popularisation, mais au développement de l'attrait de linux (les softs grand public) et de la vulgarisation...
Tout à fait d'accord. D'où la nécessité d'encourager la venue de développeurs ou d'éditeurs de logiciels commerciaux (voir ma précèdente contribution). Sur ce point je suis sidéré devant l'agressivité de certains défenseurs de Linux envers les logiciels à license commerciale. La présence de Linux dans les magasins populaires est quand même un des points qui permet de "rassurer" un éditeur de soft grand public de s'y lancer.