> Je suis conscient que mon BIOS ne saura pas gerer plus que 5xx Mb, mais
> que va-t-il se passer si je branche un gros disque de, disons, 4 Gb?
> La table des partitions sera-t-elle lue correctement?
Je ne crois pas. Linux se sert forcément à un moment des interruptions
bas-niveaux et donc doit faire appel au BIOS pour détecter les géométries de
disques.
>
> Le probleme est au boot, non? Apres, Linux n'utilise plus le bios,
> donc aucun probleme. Mais si je fais une petite partition de moins
> de 500 Mb en tete du disque ET que le BIOS sait lire la table de
> partition correctement, cela marchera-t-il?
>
Je ne suis pas sûr. J'ai eu le même problème sur un 486 et un disque de plusieurs
giga-octets. Après avoir vainement tenté de mettre à jour le bios (bon courage...
je ne connais pas beaucoup de gens que cela passionne...il faut trouver la mise à
jour puis flasher une eprom), j'ai fini par acheter une carte d'extension
(environ 400 FF) qui détourne les interruptions du bios et permets d'utiliser le
disque, moyennant quelques tatonnements dans la description du nombre de
têtes/cylindre/etc... À l'exception notable d'un disque IBM de 6 Go, tous les
autres disques ont fonctionné parfaitement, sans rien partitionner.
Bien-sûr, tout ceci est sous Linux.... Je n'ai pas essayé avec d'autres OS.
Attention, à l'exception de la taille supplémentaire, la machine n'a pas pour
autant des performances extraordinaires. Les controleurs IDE ne sont pas très
performants et cela se sent. Et ce n'est qu'un 486...Mais cela fonctionne
correctement: c'est l'essentiel ;-)