Olivier Giraud writes:
>
> Mais qui produit les logiciels libres et d'où vient le faible coût ?
>
> Qui produit des logiciels libres ? Des développeurs payés par des
> entreprises qui retirent un bénéfice indirect ou bien des bénévoles.
J'utilse depuis longtemps de logiciels libres et je sais d'ou ils
vient.
A l'origin, ce sont des universitaires qui developpenent des logiciels
pour leur besoin. Le fait de difuser leur code leur semble naturelle,
d'autant plus que cela permettre d'autres personnes de trouver les
bugs, les corriger et aussi de proposer des ameliorations. Plus
important encore, le fait d'avoir la code source permet d'autres de
prendre le relais quand l'auteur ne veut plus ou peux plus maintenir
son logiciel. Dans certain cas, un logiciel libre est un veritable
travail en colaboration dont le premier auteur n'a contribue qu'un
toute petite partie.
Le FSF (free software fundation) a beaucoup contribue au develpement
de ces logiciels, en lui donnant un cadre juridique (le GPL) et
encourageant, solicitant ou patronant des projets. Il fonctionne sur
les dons et en vendant des produits libres et documentations (a un
prix modique -- en achetant ce produit c'est une forme de don que vous
lui donner)
Il me semble rare que des entreprises paye des developpeurs pour faire
des logiciels libres. Certes, Sun a finance partiellement le projet
xemacs, mais c'est pour inclure et adapter ce logiciel dans son
package sparcworks. Recemment, netscape a mis son navigateur sous
license libre, il doit paye quelque personne pour son maintient
(receuilli des rapport de bug, incorporer des corections et
ameliration proposes, ...). Mais netscape ne fais ca pour rien. Son
navigateur n'est plus vendable du moment que microsoft a mis IE dans
window. Le fait de mettre le navigateur en libre assure la popularite
du produit, donne une bonne image de la firme et stimule la vente de
services et produits associes.
> c'est souvent un étudiant qui s'amuse le soir et les week-end en plus de
> ses études ou alors c'est un professionnel à double vie (informaticien
> ou pas) : qui gagne sa vie en travaillant le jour, et qui s'amuse la
> nuit à travailler pour les autres, mais pour gratos, juste pour le
A mon avis la situations des developeurs libres est comme suit:
- Beaucoup ont un travail regulier et le developpent leur reste un
"hobby"
- Certains ont cree sa propre boite supportant leur produits et les
services associes (c'est le cas de l'auteur de sendmail et de tcl/tk)
- Certains se trouve dans les entreprise qui vit directement des
logiciels libres (par ex. Alan Cox chez redhat et les developpeurs de
egc chez cygus).
- Certains sont des etudiants, plutot en fin d'etude (et bien cales)
> (1) Sous une certaine forme cela pourrait-il se rapprocher du travail au
> noir ? Mais il n'y a pas d'argent gagné... Alors une forme de
> concurrence déloyale ? Aie... pourquoi pas ? Mais sur quelles bases
Cela n'a rien a voir avec le travail au noir. C'est un "hobby". Il ne
faut pas oublies que les logiciels libres existent depuis belle
lurette et on (le grand public) ne les decouvre qu'aujourd'hui. A part
la phase initiale, le developpeur n'a pas besion de consacrer beaucoup
de temps pour le maintient de son produit.
Je ne pense pas que le logiciels libre font une concurence directe aux
logiciels comerciales. Les premiers abondent dans le domaine
scientifique (c'est normal, vu la motivation) mais font cruelement
defaut dans la gestion ou des applications grand public (tableur,
traitement de texte, ...).
Je pense le systeme d'exploitation et les outils de base doivent etre
libre et dans ce domaine il y a une concurence justifiee et deriable
(voir plus loin), mais il y a pleinement de la place pour les
logiciels commerciaux pour des clientels cibles (logiciel PAO/CAO,
logiciels de gestion pour un cabinet de medecin, par ex., logiciles
educatifs, jeux, ...) A mon avis le secteur commercial du logiciel
doit concentrer sur ces crenaux et les services.
> (2) Certains considèrent que les logiciels "libres/gratuits" produisent
> une saine concurrence obligeant l'augmentation de la qualité des
> produits "commerciaux/payants". Bref, des bénévoles de la nuit poussent
> les travailleurs du jour à être encore plus efficaces. Si le modèle
Ce ne sont ces travailleurs (progammeurs) qui sont en cause. L'econmie
du logiciel est l'economie du nombre. Le cout de la reproduction est
quasiment nulle et avec l'internet et le CDRON, la distrubution l'est
egalement. Le cout d'un logiciel est directement lie au nombre
d'exemplaires vendus et non au heures de travail du programmeur. Quand
tu achete windows95 par ex., combien pense tu va au programmeur qui
ecrit le code, combien va au revendeur, aux ingenieurs comerciaux, a
la publicite et enfin a la poche de Bill Gates. Si on divise la
remuneration des programmeurs qui ont ecrit le code de window95 avec
le nombre (probable) de 100 millons exemplaires vendus, le cout de ce
logiciel sera minime. D'autre part, les deeveloppeurs ne creent
rarement de nouvelle code, ils reutilise les anciens codes (des
autres) en les adaptant et ameliorant. Le modele "libre" est le plus
efficace au point de vue resultat/effort intelectuel. Le modele
proprietaire est anti-econimique car il oblige les progammeurs a
recreer de codes deja utilises maintes fois par d'autres. De plus, les
developpeurs beneficient de nombreux testeurs benevoles.
> d'avoir tout saisi de ce qui est proposé (y'aurait quoi à part le
> service autour du logiciel libre ?). Ou est la limite de la saine
Ce service est beaucoup demande vu le nombre sans cesse croissant des
utilisateurs. On reproche tousjours Linux d'etre difficile a intaler,
a utiliser. C'est precisement le role des entreprises de proposer des
services d'installation, de conseil et de formation. Un utilisateur
novice peut acheter ces services, ca lui revient encore moins cher
qu'a cheter window (sans support en plus).
> façon générale, en quoi est rémunéré les apports de développement qui
> proviendrait du monde du "libre" ? Ou est la limite entre la
> collaboration sur un projet fédérateur et l'escroquerie à l'exploitation
A ma connaisance, le benefice que recoivent les developeurs libres se
reduit souvant a des dons (en materiel notament) ou des supports
logistiques (site web, site ftp), provenant souvent des boites qui
vivent directement des logiciels libres. C'est evidement de leur
interet que les logiciels libres se developpent. Mais on ne peut pas
parler de l'exploitation, car ces developeurs ont eux meme choisi de
mettre leur produit en "libre". S'ils veulent en tirer profit, ils
peuvent le proposer en "shareware". (Ce dernier est souvent de
qualiite mediocre car cree par une seule personne sans diffisison de
code source, c'est donc tres semblable a un logiciel commercial, sauf
son prix modique, sa distribution par internet et surtout le fait de
pouvoir essayer avant d'acheter).
Si Linus Torvals n'a pas gagne autant que Bill Gates, il a ete bien
recompense en notorite, en recevant des dons, des invitations aux
conferences, des interviews par des jounalistes. D'autres developpeurs
obscures ne sont pas peut etre recompenses suffisammant.
Le gouvernement pourrait il subventionne des projets de logiciels
libres, comme il a finance la recherche, l'education, la culture ...?
> eux de le faire, le logiciel libre doit s'assumer de lui-même). La seule
> chose qui m'a déplu dans leur argumentaire est l'association
> (développeur libre) = (pirate). Il n'y a rien d'illégal dans le
A mon avis, parle de pirate a propos de logiciel libre releve du
non-sens. Le pheneomene de piratage n'existe que dans le monde
commercial car un logiciel libre est "libre d'etre copie". Quant a
pense que developpeur libre "copie" le code proprietaire, c'est
inpensable. D'abord parce que les codes sources libres abondent. En
suite parce que desassembler un logiciel n'est pas un mince affaire.
Enfin parce que ceux sont des gens serieux soucieux de leur reputation
(d'ailleurs la notorite est une de leur motivation premiere) et ce
genre de copie se detecte facilement, du moment que leur code est
diffuser partout.
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PHAM Dinh Tuan | e-mail: Dinh-Tuan.Pham@???
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