Bonsoir,
Le 01/11/2015 17:30, Frédéric a écrit :
> Le dimanche 01 novembre 2015, Olivier a écrit :
>
>> Par contre, c'est sûr que sur si tu veux aller à l'encontre de
>> ce qui est installé par défaut, comme par exemple ne pas avoir de
>> pulseaudio, c'est probablement plus compliqué.
>
> Je me souviens lors d'une manifestation à laquelle participait la Guilde où
> on prônait justement le fait de pouvoir choisir les composants qui
> constituaient le système gnu/linux ; aujourd'hui, c'est très difficile à
> faire, car les mainteneurs des distros font un énorme boulot pour que tout
> tombe en marche, et comme tu dis, changer le moindre truc devient
> critique...
>
> On a donc perdu en liberté, du moins pour le clampin moyen qui n'a pas les
> connaissances ou le temps de passer des heures à comprendre tout ça. Bien
> sûr qu'il faut un minimum de background pour le faire, mais ce minimum
> croît très rapidement, pour un résultat qui, lui, ne croît pas du tout
> dans les même proportions.
Si le "clampin moyen" n'a pas les connaissances / le temps de
configurer sa machine, alors il peut utiliser les fonctionnalités par
défaut de sa machine. Cela marchera "out of the box" dans la grande
majorité des cas.
Certes, il n'y aura pas forcément les réglages par défaut qu'il veut,
mais il aura un système fonctionnel.
Quand à la complexité grandissante de Linux et des applications qui
sont installées, je suis d'accord, tout devient de plus en plus compliqué.
Mais regardons les choses en face : L'utilisateur, veut/peut vouloir
faire des trucs avec son Linux qu'il y a 10 l'on ne pouvait même pas
imaginer:
- installer la dernière version d'Adobe flash ou Silverlight (plugins
100% proprio de monde Windows), afin de pouvoir bénéficier de streaming
(legal) sur des chaînes payantes.
Avec "Pipeligth", tu peux utiliser les versions Windows des plugins, que
tu fais fonctionner via un wine modifié, le tout en installant
simplement un paquet
https://github.com/wine-compholio/wine-staging/wiki/Installation#-debian-jessiestretchsid
Même si les plugins sont en 32bits, sur une Debian 64bit le système va
gérer tout seul l'installation de tous les paquets 32bit nécessaires, ce
qu'il y a encore quelques années était une bonne prise de tête.
- les nouvelles versions de pulseaudio permettent de faire des trucs
vraiment dingues (
https://linuxfr.org/news/pulseaudio-6-0-et-7-0 ),
comme par exemple gérer en "hot swap" (sans aucun reboot de la machine)
une carte son USB, voir de transformer automatiquement ton PC en
"enceintes" pour ton smartphone.
- le chiffrage de disque durs externes : Sur une Debian "de base",
lorsque tu connectes une clé USB qui a été chiffrée par LUKS (
http://www.cyberciti.biz/hardware/howto-linux-hard-disk-encryption-with-luks-cryptsetup-command/
), tu as automatiquement une boîte de dialogue qui te demande ta phrase
de passe afin de monter le volume déchiffré. Le tout, sans taper aucune
commande !
- network-manager a été très décrié passé un temps, mais maintenant,
quelle est la difficulté pour se connecter à un réseau wifi protégé par
wep ou wpa2 : Aucune, l'interface graphique de demande simplement le mot
de passe. Il y n'y a pas 5 ans, il fallait encore tout gérer à la main,
via des lignes de commandes.
Il y a des dizaines d'exemples comme ceci. Certes, il y a toujours des
trucs pénibles/difficiles à faire sous Linux, certes il est difficile de
désinstaller systemd/pulseaudio/whatever, mais franchement, ce qui se
faisait hier difficilement est devenu transparent pour l'utilisateur.
Et cela, grâce à des améliorations/changements/révolutions de ce type.
Cordialement,
Olivier
--
~~~~~~~ _____/\_____ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Phoenix / _ \/ _ \ Olivier Allard-Jacquin
/ / \ / \ \ Web: http://olivieraj.free.fr/
/___/ / \ \___\ Mail: olivieraj@???
~~~~ ///// ///\\\ \\\\\ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Linux Powered !!
