Bonjour,
On 19/11/2013 15:42, Vincent Caron wrote:
> D'un autre côté on ne sait pas ce qu'est une "référence au type (du
> logiciel ?)", et ça peut se retourner contre nous : un détracteur
> prétend qu'exiger qu'un logiciel soit libre est une exigence sur le
> 'type', et crac.
Tout à fait, c'est sur ce type d'argument que se sont appuyés différents acteurs:
- l'INRIA, le Syntec et l'AFDEL pour faire pression sur la loi des universités <
http://www.zdnet.fr/actualites/enseignement-controverse-sur-la-participation-de-l-inria-au-lobbying-des-editeurs-de-logiciels-proprietaires-39792210.htm>
- certains responsables informatiques pour lancer le FUD sur des DSI (discussion vue ici-même) <
http://guilde.asso.fr/lurker/message/20130717.160357.88a06f5c.fr.html>
Je me rends bien compte que faire un marché public indiquant, par exemple: on cherche une prestation pour « maintenir nos serveur Debian GNU/Linux » est tout autant orientée que « maintenir notre parc Windows 7 ». Pour moi, la priorité doit rester la continuité du service et une migration n'est pas quelque chose à faire à la légère.
Néanmoins, considérer les logiciels libres *au même niveau* que les autres logiciels me semble être un pas (énorme) en avant; surtout pour les nouveaux déploiements et/ou mises en place. Sans avoir à changer tout le parc installé, ajouter un nouvel élément dans son système d'information ne doit pas forcément induire d'utiliser les mêmes technologies. Les standards, normes et RFC sont là pour ça.
À mon avis, dès lors qu'ils sont considérés de la même manière, les avantages du logiciel libre (maîtrise de son informatique, emplois locaux, pas de captivité avec un seul éditeur, etc.) vont « naturellement » ressortir et permettre leur usage de manière progressive.
Personnellement, je pense même que tous les services publics ne devraient utiliser *que* du logiciel libre, y compris (et surtout) lorsque c'est du logiciel créé en interne. Surtout en ces temps où la dépendance à quelques gros acteurs internationaux est avérée dangereuse stratégiquement, comme le confirment les témoignages de Snowden et d'autres, pour ceux qui en auraient douté. Et sans compter les pertes en « optimisations fiscales » des différentes multinationales.
@+
Fernando