Le jeudi 28 mars 2013, Frédéric a écrit :
> Entre-temps, j'ai contacté Edgar en privé, qui m'a donné le conseil
> suivant :
>
> "Personnellement je serais tenté d'y aller à la
> tronçonneuse : éditer le superbloc à la main avec dd et hexedit (pas vim
> pour une fois...). Tu dois mettre à jour au moins s_inodes_count,
> s_blocks_count, s_free_blocks_count et s_free_inodes_count [1]. Ensuite
> recopier ça dans les backup superblocs, sauf s_block_group_nr qu'il faut
> pas changer. Éventuellement corriger aussi bg_free_blocks_count et
> bg_free_inodes_count du dernier group descriptor. Et passer e2fsck
> derrière pour t'assurer que tout est bon. Mais pour ça il faut commencer
> par faire un dumpe2fs, établir une carte détaillée de ce que tu dois
> modifier à quel endroit, et s'armer de beaucoup de patiente..."
Quelques news...
Bon, après avoir potassé diverses docs sur ext2, j'ai mis en oeuvre la
méthode d'Edgar, à savoir taper dans le gras du file system à coup de
hexedit ! Purée, ça m'a rappelé le bon vieux temps des hacks sur l'Amstrad,
ça !!!
Pour préciser un peu les choses, j'ai juste fait ce qu'Edgar préconisait :
modification des champs s_inodes_count, s_blocks_count, s_free_blocks_count
et s_free_inodes_count (et uniquement ceux-là). J'ai bossé sur une copie du
superblock, plutôt que sur le superblock principal. Histoire de...
Le passage de fsck a montré plein d'inodes pourris ; je ne sais pas
pourquoi. Mais il a tout réparé, et j'ai pu monter ma partition ! Bon,
maintenant, je ne sais pas s'il n'y a pas des fichiers vérolés au milieu ;
on verra à l'usage...
Bref, hacker un file system, c'est pas si compliqué. Merci à Edgar et
Olivier AJ pour leurs conseils off-list et pour m'avoir poussé à tenter
cette opération de dernière chance ;o)
Encore merci :o))))
PS : 2 petits conseils : toujours travailler avec une version récente des
outils système, au lieu de récupérer une vieille version qui traine sur un
CD au fond d'un carton ! Et ne pas oublier de rebooter après modification
des partitions .
--
Frédéric
