Selon Hervé de Dianous <de.dianous.herve@???>:
> ou comment mieux tondre la bête :
>
http://www.aujourdhui-en-france.fr/economie/le-succes-des-logiciels-espions-28-10-2010-1126938.php
>
> "Réparation" ou dévérolage : 300 à 400¤
> "Espion" : 940¤
>
> çà rapporte !!!
>
> RV2D
Salut Hervé,
Je ne cherche pas à défendre Microsoft, loin de là, mais le titre de ton message
est quand même tendancieux : dans le cas présent, Microsoft n'y est pour rien,
puisque ce logiciel espion existe aussi en version MacOS. Or tu ne cites pas
Apple... De plus, je ne vois pas ce qui, *techniquement parlant*, empêcherait de
faire une version de ce soft destiné aux postes de travail GNU/Linux. Imagine
une boîte dont les postes de travail seraient tous en Linux, à partir du moment
où l'utilisateur lambda n'est pas 'root' de sa machine, il ne pourra pas non
plus désinstaller un spyware de ce genre, que les admins auraient reçu *ordre*
de mettre en place.
Les seules personnes à incriminer, ici, sont :
1) les patrons qui installent ce logiciel et s'en servent pour *fliquer* leurs
salariés, au lieu de les responsabiliser, et de les surveiller "juste ce qu'il
faut", sans abuser : ah, le fantasme patronal de l'employé productif et efficace
à *100%* de son temps !
2) la société américaine éditrice du logiciel et la société française qui le
diffuse en France, qui ont flairé et qui exploitent le filon, en incitant les
patrons à abuser de la technique pour assouvir un désir de contrôle total.
Et j'ajouterai que sont également à blâmer certains salariés, même s'ils ne sont
pas la majorité, qui abusent carrément de l'outil informatique mis à leur
disposition pour travailler. Je ne suis en aucun cas un défenseur du flicage à
tout va, mais j'ai *personnellement* constaté des abus tellement caractérisés,
dans une boîte où j'ai travaillé il y a quelques années, qu'un patron qui aurait
connaissance de ce type de comportements ne pourrait que vouloir sévir.
--
Marc TERRIER
Mail : marc.terrier [at] free.fr
Site :
http://marc.terrier.free.fr