Xavier Bestel a écrit :
> Le vendredi 23 octobre 2009 à 00:58 +0200, Francois Pacull a écrit :
>> Tout est dans l'appelation telephone libre.
>> Pour qu'il le soit, il faut que le soft et le hard soit libre.
>
> Alors hors du FreeRunner (OpenMoko) point de salut.
>
> Xav
Et encore, même Openmoko ne peut pas être 100% libre, il reste 2
éléments sous NDA :
- - l'accélérateur graphique Xglamo (il y a 1 dev qui a du s'engager à ne
rien révéler pour pouvoir écrire le driver !)
- - la partie GSM, et la c'est inévitable car chaque pays fixe des normes
(fréquences, puissances, ...) qui ne doivent pas être modifiables.
Du coup on considère ces 2 éléments comme des boite noires : on sait ce
qui y rentre ou en sort mais pas ce qui se passe dedans (et pour tout le
reste autour on a les plans et la doc).
Pour bien comprendre l'enjeu de l'ouverture au niveau hardware, j'aime
bien le petit tableau de la diapo 14 :
http://openmoko-fr.org/blog/public/documents/Conference_Openmoko_20janvier2009.pdf
En gros :
- - sur un matériel ouvert et documenté, tu peux potentiellement hacker /
développer / installer ce que tu veux (exemple : neo Freerunner).
- - sur un matériel fermé tu ne peux rien faire d'autre que ce qu'autorise
le fabricant (même linux inside ! exemples : Motorola RockR, HTC
G1/Android, ...) -> difficile voir impossible de changer de distrib par
exemple.
=> analogie (hasardeuse) entre le marché des smartphones actuel et celui
des ordinateurs :
imagine que tous les modèles d'ordis (sauf 1) soient vendus avec des OS
propriétaires que tu ne pourrais pas changer parce que le BIOS t'en
empêche (qui a dit "ça existe" ?). Un peu frustrant, non ?
PS : pour info je viens de tomber là-dessus :
http://www.businessmobile.fr/actualites/technologies/0,3800003790,39710031-8,00.htm
Remarque : l'ordre chronologique (s'il existe) est faux : c'est
greenphone et Openmoko en prem's.
- --
johann