On vendredi 11 janvier 2008, Heurtaux Vincent wrote:
> > D'autant plus qu'il
> > y a pas mal de profs/instits TZR qui n'ont pas toujours un poste (ou
> > pas à plein temps), et doivent des heures à l'EN.
>
> Bon ... là, je resterai poli, car cela serait mal interprété. Les
> titulaires à mi-temps sont payés à mi-temps, ceux à 80% ... etc. Et
> comme on les envoie dans des "zones" de plus en plus dures, on bouche
> aussi les trous avec les listes complémentaires (ceux qui sont trop
> mauvais pour avoir le droit tout de suite à une formation, mais qui sont
> assez bons pour aller dans les quartiers les plus difficiles remplacer
> ceux qui ont craqué).
>
> Non, je n'ai jamais rencontré d'Instits branleurs, payés à rien foutre,
> qui pourraient bien se bouger le cul à apprendre du Linux vu tout ce que
> ça coûte ces fonctionnaires ... Éventuellement, un remplaçant va rester
> dans son école de rattachement les deux premiers jours de la rentrée, ce
> qui lui permettra d'aider le directeur pendant le coup de feu, en
> attendant les premiers remplacements.
Tu as mal interprété mes propos ! Je n'ai jamais parlé d'instits
branleurs !!!
Je te parle de TZR à temps plein qui ne se voient pas toujours affectés sur
la totalité de leurs heures (c'est le "qu'ils doivent", qui t'a trompé, je
pense), car ce n'est pas toujours possible de leur filer un bout par-ci,
un bout par-là sur des remplacements. TZR, c'est bouche-trou (je suis
prudent, et j'explique mes propos : ce n'est pas péjoratif, c'est le
statut qui est fait pour), mais on ne peut pas boucher n'importe comment.
Ma femme est enseignante (physique/chimie), et TZR pour le moment (enfin,
ça commence à durer !). Je parle donc en connaissance de cause. À certains
moments, elle n'avait pas de temps plein, faute de poste (ou mauvaise
gestion du rectorat, comme tu veux). Mais comme elle avait demandé un
temps plein, elle était payée à temps plein. On peut effectivement leur
filer des taches administrative, mais ce n'est pas systématique ! Et
parmis les profs de physique/chimie en TZR, y'en a pas mal dans ce cas...
Et c'est pareil pour les instits, non ?
> Au contraire, je vois beaucoup de maîtresses qui se mettent à 80%, car
> pour faire leur métier en conscience, et vu l'augmentation de la charge
> de travail d'année en année (nouveaux formulaires, PPRE, réunions de
> cycle, de projet d'écoles, d'entretiens en double avec les parents
> divorcés, de conférences pédagogiques imposées sur des sujets
> parachutés, de réunions de réseau pour de plus en plus d'élèves en
> difficultés parceque les parents n'assurent pas ...) des femmes donc,
> qui perdent 20% de leur salaire pour
> travailler ...plus ! OUI ! Des 60 -70 heures par semaine.
Comme dit plus haut, je connais ! Je partage tout à fait ce que tu dis.
Mais d'un autre côté, et ce sont des enseignants qui me le disent (j'ai eu
une discussion sur le sujet pas plus tard qu'il y a une heure), il est
très difficile de faire faire quelque chose à un prof si ce n'est pas pile
poil dans son cursus ; le surnom de mamouth est loin d'être galvaudé,
malheueusement. Je suis le premier à le déplorer, mais certains
enseignants aussi !
Mais encore une fois, je ne suis pas un homme politique, et je ne met pas
tout le monde dans le même sac. Je pense qu'il y a des ges motivés qui
préfèreraient aider des enfants à se dépatouiller avec un ordi plutôt que
de s'emmerder chez eux ; comme tu le dis, ils choisissent généralement ce
métier par conviction, par par paresse. Et je pense que parmis les jeunes
(les plus nombreux en TZR), il y a des choses à espérer. Restons
positifs ;o)
J'espère que tu as compris mon point de vue, cette fois...
Pour résumer, comme on ne peut pas contacter induvisuellement ces gens (on
ne sait même pas qui ils sont), il faut donc passer par les service
compétents (on ne rigole pas au fond !) de l'EN.
PS : un copain enseignant en musique en collège vient justement d'apprenre
qu'il ne peut plus dédoubler sa classe sur les postes informatique. C'est
donc le bordel généralisé à ce niveau.
--
Frédéric
http://www.gbiloba.org