Bonjour,
Tout d'abord, on a déjà du mal à avoir des volontaires pour faire de la
sensibilisation, je me vois mal assurer des formations réalisées par la
GUILDE (les compétences nécessaires ne sont pas les mêmes et le temps
demandé non plus).
Je trouve rageant de voir le logiciel libre mis sur le côté de la scène car
les gens sont principalement formés sur des technos propriétaires et
qu'ensuite ces mêmes personnes effectuent des formations avec ces
connaissances (et donc sur du propriétaire). Bien que ce problème perdure
depuis quelques temps déjà, il devient toujours plus urgent et impératif
d'intervenir pour arrêter cette spirale. Des pistes ?? Guillaume en a donné
en citant une intervention auprès du CRDP/CDDP pour mettre en place des
réunions d'information / sensibilisation. Nous pouvons également nous faire
épauler par l'APRIL pour ce genre de projet. Je pense que les syndicats
d'enseignants peuvent également nous aider à faire passer le message.
A propos d'un public plus large, je note également que les gens diversifient
énormément leur activité avec l'émergence de nouveaux loisirs, et consacre de
moins en moins de temps à leur formation personnelle sur ce type de sujet. Il
préfère acheter un produit fini prêt à être utilisé. Une piste est de
promouvoir les offres sérieuses de machines prééquipées en logiciel libre
(d'ailleurs, la question revient régulièrement). Connaissez-vous un site
(francophone) centralisant ce type d'information ? Ne pourrions nous pas
assurer des démos chez des intégrateurs locaux ?
En parallèle, de nombreux GULLs ont remarqués l'érosion du nombre de leurs
adhérents (actifs) depuis ces 3 dernières années. Seuls certains d'entre eux
peuvent prétendre l'inverse (par exemple, Linux Azur). Une réflexion devrait
avoir lieu sur ce thème, car les GULLs restent un moyen efficace pour la
promotion du logiciel libre à une échelle locale/régionale. Une solution est
la collaboration avec d'autres GULLs voisins afin de pallier à ce déficit et
réaliser des projets visibles (par exemple, Logiciel Libre en Vercors). Mais
elle ne reste que transitoire. Ne faudrait-il pas également gagner en
visibilité par des actions plus politiques ? Une présence occasionnelle au
centre des grandes villes ? Investir les mairies, les MJC et médiathèques
pour promouvoir le libre ?
Il faut montrer que la communauté du logiciel libre régionale est active et
qu'elle agit comme un tissu *économique* solidaire. Elle propose également de
nombreux outils de qualité. Il me semble malheureusement que nous avons
encore trop souvent cette étiquette d' "illuminés de l'informatique"
accrochée dans le dos et que l'on ne nous prend pas au sérieux.
J'attends vos commentaires,
Jérôme Pansanel
P.S.: ces propos sont personnels et n'implique en rien la GUILDE, dont je suis
le Président.
Le vendredi 11 janvier 2008 08:46, Frédéric Mantegazza a écrit :
> Le 10/1/2008, "Guillaume Allegre" <allegre.guillaume@???> a écrit:
> > Mon avis, c'est que ce n'est pas aux bénévoles de se substituer au
> > service public d'éducation.
>
> D'autant plus que l'article 2 du règlement intérieur de la Guilde
> spécifie bien qu'on ne se substituera pas aux organismes de formation
> (quels qu'il soient), et que seules de actions de sensibilisation
> seront conduites...
>
> --
> Frédéric
