Le mardi 18 décembre 2007 à 15:45 +0100, Xavier Belanger a écrit :
> Vu le bilan sur les machines à voter établi par le Forum des droits
> sur l'internet
> il sera encore et toujours nécessaire d'argumenter pour qu'elles ne
> soient pas
> utilisées...
>
> [ http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39376674,00.htm ]
>
> Je trouve tout de même fabuleux l'extrait disant : "Il n'a pas été
> rapporté beaucoup
> d'incidents matériels lors de l'utilisation des machines à voter, à
> l'exception de
> difficultés liées à des branchements électriques, des pannes
> d'alimentation
> électrique et des problèmes d'impression."
J'agrandis l'extrait, parce que c'est bien pire que ça. En sachant que
cet extrait est sensé être positif, c'est déjà marcher sur la tête. Mais
quand on a vu la réalité du terrain et un tout petit peu étudié le
problème, c'est tout simplement ahurissant. A moins que des "intérêts
économiques souterrains" et privatifs...
Mais finalement de nos jour, j'ai l'impression comme qui dirait qu'on
"perd les repères", et je ne parle pas de l'éducation des jeunes ni des
patients de l'hôpital Sainte Anne.
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Le FDI conclut d'ailleurs que rien ne permet d'indiquer que ces
dispositifs aient permis de réaliser des économies ; une commune estime
même que ses coûts ont augmenté. Le coût moyen de ces équipements
s'établit à 4 400 euros HT par machine.
Pas de soucis technique mais une mauvaise perception des électeurs
L'immense majorité des communes se montrent « globalement satisfaites »
de leur dispositif. « Il n'a pas été rapporté beaucoup d'incidents
matériels lors de l'utilisation des machines à voter, à l'exception de
difficultés liées à des branchements électriques, des pannes
d'alimentation électrique et des problèmes d'impression », souigne le
bilan du FDI.
Des écarts ont parfois été constatés entre le vote et l'émargement, mais
ces problèmes ont été généralement imputés à « des erreurs de
manipulations ou à une attention insuffisante des membres des
bureaux ».
Le cadre juridique du vote électronique (code électoral) a montré, en
revanche, ses limites, et les collectivités souhaitent qu'il soit mieux
adapté.
Elles sont tenues, par exemple, d'adresser aux électeurs une copie de
l'interface de vote correspondant au système mis en place. Or, le coût
supplémentaire de cet envoi, imposé pour chaque tour de scrutin
« s'avère significatif dans le budget d'organisation d'une élection et
représente une dépense mal comprise par les électeurs qui se voient
adresser, sous différents plis, des documents qui auparavant leur
parvenaient sous un pli unique ».
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