Bonjour,
Pour info, les intercoluteurs que j'ai pu avoir au Parc Naturel Régional du
Vercors sont _très_ intéressés par la virtualisation. En effet, un certain
nombre d'entrepreneurs souhaiteraient passer sous GNU/Linux si leur
application métier pouvait fonctionner avec cet OS. La virtualisation est une
solution dans un premier temps.
Jérôme P.
Le jeudi 4 octobre 2007 05:30, Aimé Vareille a écrit :
> Bonjour,
> Par rapport aux install party antérieures j'ai proposé 2 autres types
> d'install :
> -1) la virtualisation (e.g. vmware, xen ...)
> -2) l'embarqué (NSLU2 ...)
> J'utilise la virtualisation sur du windows comme sur du linux ; dans le
> premier cas il s'agit de disposer d'un serveur léger ou d'un linux
> d'appoint pour des activités dédiées qui peuvent être du développement
> sur des machines que j'emprunte ; dans le deuxième cas c'est plutôt pour
> disposer d'install dédiées à des activités cadrées sur des distributions
> différentes (e.g. debian dans mandriva ...) : l'idée est de pouvoir
> ensuite déployer très vite par exemple des ENT Prométhée pour des
> centaines de conseils locaux de parents sans trop perturber les autres
> usages de l'informatique associative tout en étant relativement sûr que
> l'installation sera robuste, maintenable.
> Je comprends bien tes problèmes de confiance dans Linux qui ne sont pas
> forcément le problème central de toutes les personnes qui viennent aux
> LL : il y a des applications propres à linux, MacOS ou windows ; c'est
> la possibilité de changer facilement d'environnement d'éxécution au gré
> des besoins qui est alors le problème central.
> Puisqu'on en est aux explications, l'embarqué m'intéresse pour
> l'instrumentation libre à base de logiciels libres (ellipsométrie ...)
> et la très basse consommation électrique.
> Si à un moment donné je me suis lancé dans la réalisation d'une knoppix
> rtlinux (cf. http://perso.orange.fr/aime.vareille/rtlinux/) c'était pour
> simplifier des problèmes d'install d'une technologie temps réel et
> disposer d'une forme de sauvegarde d'environnement de travail pas facile
> à mettre au point ; on peut ainsi assez bien virtualiser des équipements
> embarqués qu'on veut mettre au point. La virtualisation est une forme de
> sauvegarde d'environnement de travail dédié en plus c'est une méthode de
> déploiement particulièrement efficace en réseau.
> Pour couper court ce genre de discussion de barrage où, comme pour
> l'exposé technique sur le vote électronique assorti de démonstration,
> certains s'escriment à me répéter que ce que je propose ne présente pas
> d'intérêt ; je me permets quand même de vous rassurer sur le fait que je
> trouve toujours de l'intérêt dans ce que vous cherchez à faire ... ;-)
> Peut-être faudrait-il envisager une install party réseau d'espaces
> virtuels pour donner plus d'intérêt à des spécialisations d'install
> party autour de la virtualisation ?
> Reste à discuter des install party embarquées : qu'en pensez vous ...
> quels genres de virtualisations pourrait-on y associer ... ?
> Cordialement,
> Aimé
>
> Olivier Allard-Jacquin a écrit :
> > Bonsoirn
> >
> > Aimé Vareille a écrit :
> >> Salut Olivier,
> >> Je pense que tu aurais du intervenir sur le fil de ma réponse à Xavier
> >> Belanger.
> >
> > J'ai répondu sur ta première intervention de cette discussion, car mon
> > argumentation était plus adapté sur ce mail-là.
> >
> > Mais il n'empêche que j'ai ton autre intervention.
> >
> > Quand à répondre aux heures de journée, je n'ai pas toujours la
> > possibilité de le faire.
> >
> >> Je n'ai pas grand chose à ajouter au fait que j'ai expliqué que c'était
> >> une question de transition et d'ouverture sans rupture.
> >> Et surtout que s'était l'affaire des étudiants de décider ce qui les
> >> intéressait dans les propositions.
> >
> > Il me semble, et c'est d'ailleurs le titre du mail, qu'il s'agit
> > d'installation de Linux sur des machines. Et non pas d'une démonstration
> > de ce que Linux peut faire. Je pars du principe que si des utilisateurs
> > viennent à ce genre d'activité, c'est qu'ils veulent installer Linux sur
> > leur machine, et que là où l'ont peut les aider, c'est de résoudre les
> > inévitables problèmes de configuration qu'il peut y avoir avec certains
> > hardwares.
> >
> > Sans compter que la solution vmware/linux a la mauvaise idée de masquer
> > une des étape la plus importante de l'installation de Linux :
> > Repartitionement et installation du bootloader. Si on laisse retourner
> > les utilisateurs chez eux sans avoir fait cette étape-là, il y a de
> > fortes chances qu'ils n'arrivent pas à installer seul un linux sur une
> > partition à part, ce qui me semble être le but recherché d'une install
> > party.
> >
> > J'ai peur qu'avec une approche "vmware" du sujet, on ne donne
> > l'impression que Linux n'est bon qu'à "tourner dans une petite boîte".
> >
> > Honnêtement, j'ai un peu de mal à penser que les utilisateurs ne
> > supprimerons pas ces images une fois rentré chez eux. Car même en y
> > mettant toute la bonne volonté du monde, je ne vois AUCUN(*) intérêt à
> > faire tourner un OS libre depuis un Windows.
> >
> > (*): Encore une fois, pour un usage de particulier.
> >
> > Personnellement, si je n'utilise pas Windows, c'est, entre autre, parce
> > que je ne n'ai aucune confiance dans un logiciel propriétaire. Or un
> > Linux fonctionnant sous émulation sous Windows, ne résout en rien les
> > problèmes de confiance.
> >
> > Cordialement,
> >
> > Olivier