Je continue sur le même fil en changeant l'intitulé dans l'espoir que
ceux qui croient au troll se calment.
La question première reste :
Quelles mesures techniques libre peut-on proposer pour prévenir des
téléchargements illicites ?
Il est dommage pour ne pas dire inacceptable que des juges ne trouvent à
ce problème que des solutions techniques purement Microsoft.
En réalité, les outils de mises à jour de versions de composants ou de
contextes, de vérifications de licences font sensiblement le même
travail : ces outils identifient des éléments à renouveler. La
principale différence est pour des licences attachées à des services de
mise à jour, il y aura vérification des licences, des versions puis mise
à jour si le service a été commandé.
De la même façon si une identification des comportements est mise en
place il pourra y avoir un dispositif de contrôle de l'acceptabilité du
comportement et des mécanismes de signalisation de la conformité des
comportements : cela vaut aussi bien pour des systèmes embarqués de
contrôles de bons fonctionnements que pour des virus ou vers ou pour des
internautes pas toujours au fait de ce qu'il est correct de faire.
Il y a quelques temps, lors d'un séminaire sur UPnP et DPWS à l'INRIA,
j'avais été surpris d'entendre dire par un expert Microsoft qu'un des
apports de DPWS était justement de pouvoir gérer les milliards de
licences Microsoft ; j'avais failli éclater de rire et j'ai tout de
suite réalisé que s'ils savaient faire correctement ces contrôles de
licences alors ils savaient très bien mettre à jour et potentiellement
remédier plus rapidement à leurs bogues.
Pas la peine de troller sur cette observation qui ne cherche qu'à
inciter la liste à réfléchir plus sérieusement sur les mécanismes de
préventions de risques.
Maintenant si vous comprenez un tant soit peu les enjeux du libre,
essayez de préparer des solutions techniques libres équivalentes au
minimum à celles de Microsoft pour la prévention de comportements
délictueux.
C'est bien dommage de s'interdire de relever ces défis techniques sous
des prétextes tels que l'inadéquation des lois aux nouvelles
technologies ou certaines incompatibilités avec l'éthique du libre.
Cordialement
Aimé
