nt.guilde@??? wrote:
>Quoting Charles Walmsley, Fri 11 Jun 2004, 08:57 +0200 CEST :
>
>
>>On ne doit les oublier que dans le cas où on cherche l'origine de l'idée
>>débile touchant l'orthographe qui faisait le sujet de ce mail. Là on ne
>>trouve qu'un seul Cambridge - la version Anglaise.
>>Le cercle étant fermé .......
>>
>>
>
> La boucle n'est pas fermée cette fois-ci : cette étude qui devrait nous
>mener de Cambridge, England, à Cambridge, England, sans escale n'a jamais
>existé ; hoax, urban legend. Il y a eu un article dans le Monde là-dessus
>il y a pas plus de deux, trois mois. Et la barbe qui pousse après ltouta mort :
>hoax, urban legend.
>
>
>
"Urban Legend ?!" et Shakespeare se retourne dans sa tombe - vraiment
trop de films. Pour info - la barbe pousse après la mort (ainsi que les
cheveux et les ongles) mais à la même vitesse qu'avant. Il faut donc
que "l'intéressé" reste parmi nous un moment avant qu'on remarque son
besoin d'une visite chez le barbier/coiffure/manucuriste - ou qu'il
resorte de sa tombe pour une raison ou une autre.
A ce sujet, petit commentaire raciste sur les Celtes. Ces gens là -
écossais, irlandais, gallois, et bretons, pour donner des exemples - ont
des blonds et des bruns etc, parmi eux c'est vrai, mais ils ont
généralement une chevelure très noire et le teint très pale. Ces gens
là - surtout ceux du nord - ont une coutume qui remonte à la nuit des
temps, c'est à dire qu'ils tiennent un "wake" quand ils perdent
quelqu'un. Un "wake" est une fête trés gaie et souvent très
alcoolisée. On danse aussi et on mange. Il est considéré comme
obligatoire que le défunt soit présent - et il faut 3 ou 4 jours, voire
une semaine pour convoquer tous les convives (c'est une insulte dont on
se rappelle pour longtemps si on n'est pas invité, et si l'invité ne se
présente pas, je ne vous dis pas la brouille).
On arrive sur la question de la présentation de l'intéressé. Dans le
cercueil ouvert est le minimum - mais ça jette un froid sur la fête.
Assis dans un coin ? Assis dans un coin avec un verre à la main ? C'est
selon - mais le défunt est visible. Si l'on ne peut rendre le défunt
visible et approchable, il faut signaler "no wake".
On doit donc le préparer pour sa dernière fiesta. Je vous passe les
détails sur la préparation "interne" pour éviter le parfum distinctif et
sur ce qu'il faut faire après (car la famille n' hésite pas à demander
qu'on enterre _tout_ et dans l'ordre). Il faut laver la totalité -
question parfum encore - et 2 fois, la dernière fois avec son savon de
toilette habituel. Vous ne voulez pas savoir pour la 1re. lavage. Il
lui faut un coupe de cheveux, pour rendre net au minimum. Et il faut
maquiller le visage (je vous passe des détails) et les mains pour donner
l'aspect vivant. Ce maquillage - pour la partie qui consiste à
appliquer de la maquillage - est fait juste avant le "wake" - donc
environ une semaine aprés la mort. Les messieurs doivent subir une
rasage de prés avant qu'on puisse appliquer le maquillage. Jamais vu de
client qui n'avait pas besoin. Tirez votre propre conclusions.
On fait de drôles de "jobs" étant étudiant, n'est pas?
Quant aux escales - vous faites vos escales où vous voulez (pourquoi
pas les visiter tous - les Cambridges semblent vous intéresser. En
attendant votre départ, permettez que je vous indique .... vous avez
raison - il n'y a jamais eu d'étude ..... mais vous avez tort - et Le
Monde avec vous, pour tout ce que j'en sais. Il s'agit à l'origine
d'une lettre satirique apparue dans "The Times" aux alentours de 1812.
La lettre en question était provoquée par l'apparition de "The Oxford
English Dictionary" et était l'oeuvre d'un savant (débile) de - vous
l'auriez deviné - L'Université de Cambridge (Angleterre, je le dis toute
suite). La rivalité entre les 2 Universités (Oxford et Cambridge) est
connue, même en France, et on peut noter que Cambridge n'a jamais édité
de dictionnaire. Pour compléter - et pour la petite histoire - le
rédacteur en chef du Times de l'époque (un ancien de Cambridge) à
commandé une article au même débile et sur le même thème. L'article en
question était utilisé pour endormir les petits étudiants de mon temps -
tout comme Shakespeare - et, pour tout ce que j'en sais, est toujours
utilisé aux mêmes fins.
Les extraits sont toujours utilisés par le "Times", le "Times of
India", et le "New York Times" à chaque fois qu'un intello doit gratter
les démangaisons orthographiques. Et vous me dites que maintenant "Le
Monde" aussi - eh, ben ....
>>Une question me frôle l'esprit. nt.guilde@??? - une personne qui
>>utilise une machine NT pour écrire à la Guilde ?
>>
>>
>
> Hors jeu. Et faux : j'utilise Linux depuis 0.92, je pense. Et avant,
>j'utilisais Minix.
>
>
Désolé, mais mettez vous à ma place - petit écossais ignare - et vous
penserez quoi, si confronté de "nt.guilde@???" Aprés tout, NT doit
être "free".
> Tu ne devrais pas traiter tes compatriotes de débiles. Bien-sûr, tu
>plaisantais, mais c'était en utilisant le chauvinisme français. Tu ne
>devrais pas ; mais tu pourras faire ce que tu voudras, sois-en assuré.
>
>
Mes compatriotes !**! Gott strafe you - I'm Scots not English ! Le
chauvinisme français !**! Gott strafe you again - attendez voir le
chauvinisme écossais. Mais il n'est pas question de chauvinisme ici !
Je fais comme ma Maman m'a dit. Elle m'a dit de toujours dire la verité
- que cela fasse plaisir ou mal - toujours dire la verité. Et je ne
plaisantais pas !
S'il y a une chose qu'on peut apprendre pendant un séjour en Angleterre,
c'est comme en reconnaître un débile - on n' guére le choix.
Quant à faire comme je voudrais - ben, merci. Aprés tout je ne suis que
naturalisé français.
> -Nicolas Tripon
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