Benoit FRIRY wrote:
> le sujet de mon interogation est mon avenir face à l'OpenSource.
>
> c'est une façon de le formuler qui ne me plait pas vraiment, mais bon...
> je m'explique :
>
> étant élève à l'ensimag, je pense et j'espère travailler dans le monde
> de l'informatique, et ça me passionne depuis plus de 7 ans. jusqu'ici
> pas de problème !
>
> d'un autre côté, j'adore le monde GNU/Linux et le principe de la FSF.
>
> et là, le dilemme : peut-on vivre de l'OpenSource ?
>
> bien-sur, il y a des boites comme RedHat qui font des sous avec du
> libre, mais ça fait combien de personnes ? est-il souhaitable que tout
> logiciel soit ouvert ? si tout le monde payait les sharewares, il serait
> envisageable de vendre une application avec ses sources, mais
> malheureusement, il faut pas trop rêver (je me trompe ?)
>
> il y en a surement ici des gens qui ont des expériences à raconter... Je
> vous écoute ! :)
>
> --
> Benoit FRIRY
> élève ingénieur à l'ENSIMAG
> email : benoit.friry@???
Je suis instit avec un réseau sous mandrake 6.1 à l'école. Pour moi, les
logiciels libres, après 6 mois d'utilisation, c'est encore du chinois à
installer, gérer,... je te parle encore moins de les développer. Je m'en
sors grace à l'aide précieuse d'un guildien. D'autre part je suis un
convaincu de l'avenir des logiciels libres,... mais tout seul je ne peux
pas m'en sortir. Sans cette aide, je serais obligé de faire appel à des
heures rémunérées de spécialistes. Le grand danger pour les pros, c'est la
simplification du système linux pour qu'il soit utilisable par des ignares
comme moi,... mais ça irait aussi dans le sens d'une utilisation massive.
Je crois que tu t'enfermes peut-être dans un monde de spécialistes qui perd
de vue que l'utilisateur moyen est quelqu'un qui va chez son forunisseur
habituel d'électro ménager pour acheter un ordi pour ses gosses. Passées
les fêtes, il doit faire un fdisk et faire réinstaller son winnedauze après
toutes les aneries effectuées en installant tous les sharewares disponibles
dans les cd des copains. A mon avis, du boulot pour les pros, il y en a
pour un moment.
