Pas si sûr... Si j'ai bien compris, --nodeps force l'installation sans
vérifier les dépendances du packages. On court juste le risque que cela
ne focntionne pas ensuite, faute d'avoir tout installer correctement. Il
en va de même avec l'option --force. Quel est l'intérêt d'installer un
rpm avec cette méthode, si l'on n'utilise justement pas ses capacités
d'autoinstallation ? Autant passer à une Slackware...
Je déconseille fortement cette utilisation si l'on veut garder un système
propre (et/ou que l'on débute...). Si le package ne veut pas s'installer,
il y a plusieurs solutions:
- le package est bogué, auquel suivant ses compétences, essayer de le
déboguer ou signaler le bogue sur les bonnes listes et/ou à son auteur.
- le package n'est pas bogué alors mettre à jour ce qui manque sur le
système pour tout fonctionne (après tout, cela a été créé pour ;-). Si
malgré tout, le problème persite, ne pas hésiter à désinstaller l'ancien
package en cas de mise à jour (notamment dans le cas du passage à une
version stable...).
- si malgré tout, les problèmes persistent et qu'il est indispensable de
se servir de ce package, je conseille de récupérer les sources et de le
recompiler. Au format rpm cela va de soit (rpm -ivh xxx.src.rpm, cd
/usr/src/redhat/SPEC, rpm -bb xxx.src.spec). Si malgré tout cela ne passe
pas, récupérer les sources au format tgz et les compiler *dans un coin* à
la main *sans l'installer* (le " make install"). Installer tout cela dans
un coin de façon à tester cela et en cas de fonctionnnement, changer
seulement les paths. Puis lorsqu'une version correct au format rpm sort,
l'installer et détruire l'ancienne version d'un simple rm -rfv
<répertoire d'installation>/.
L'avantage dans ce cas-là est que le système est toujours propre et
cohérent. S'amuser à forcer les dépendances est marrant mais il ne faut
pas venir se plaindre que cela ne fonctionne plus après... Bien-sûr, tout
cela demande un petit plus de temps supplémentaire mais le résultat est
là ensuite...