Le jeudi 08 avril, à 16h51 (+0200), Olivier Delemar a écrit :
> Blague à part, un processeur ne fais JAMAIS rien, et chauffe donc
> toujours.
Oui mais il chauffe plus quand il bosse que quand il se repose !
J'ai lu quelque part que les processeurs i386 avaient une instruction
pour les mettre « au repos ». En gros ça resemble à un début
d'interruption : le processeur sauve le contexte et puis... il ne fait
plus rien, il attend une vraie interruption pour suivre le vecteur
d'interruption qui va bien. Pendant l'attente la plupart des circuits
sont dans un état fixe, 0 ou 1. Comme c'est du CMOS ou quelque chose de
ressemblant, ça ne consomme pratiquement rien. En fait ces transistors
ne consomment que quand ils transitent d'un état à un autre. C'est
d'ailleurs pour ça que ça chauffe d'autant plus que l'horloge tourne
vite.
Cette instructions a deux avantages sur une attente active (une boucle
d'attente). D'une part on chauffe moins et on consomme moins de courant,
d'autre part la réponse à une interruption est plus rapide, puisque le
contexte est déjà sauvé. Il semblerait que Linux, contrairement à
Windows, utilise cette instruction quand il n'a rien à faire. Ça a été
constaté de plusieurs façons. L'autonomie des portables semble plus
grande sous Linux que sous Windows. Par ailleurs, des gens qui ont mis
un thermomètre sur le processeur ont constaté qu'il chauffe d'autant
plus que la charge est grande. Sous Windows il chauffe autant que sous
Linux à pleine charge.
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Edgar Bonet Orozco
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