Re: manque de logiciels sous unix/linux ?

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Author: Olivier Delemar
Date:  
To: guilde
Subject: Re: manque de logiciels sous unix/linux ?

On 30-Mar-99 PATRICE.KARATCHENTZEFF@??? wrote:
> Bof, s'ils ont bien programmé dès le départ, le passage devrait se faire
> relativement en douceur. Sinon, leur logiciel ne vaut pas grand chose...
>


        Ah ça, ils PEUVENT le faire, mais ça serait du boulot en plus sans
aucun intérêt pour eux. Quelque soit la valeur de leur logiciel, ils ne le
feront pas.


> Ne pas oublier quand même que les clients peuvent faire bouger les choses.
> S'il
> n'y en a qu'un qui demande un portage, il est évident qu'il n'obtiendra rien.
> Par
> contre, s'il y en a la moitié, ce n'est pas pareil. Et à moins d'être les
> derniers des abrutis, ils ne peuvent que se rendre compte du gain à le faire
> en
> terme de performance (stabilité, rapidité, etc...). Alors...
>


        Je peux te garantir qu'ils n'en ont rien à faire. J'ai personnellement
un client qui utilise un logiciel de ce type depuis des années, toutes ses
données sont dans le format propriétaire du soft et ils sont pieds et poings
liés. Et tous les autres clients sont dans le même cas. Mais attention, je
parle vraiment de cas particuliers, de cas de vrai monopole.


> La réponse à ma question est:
>
> - il y a deux ans: Linux, qu'est-ce que c'est ?
> - il y a un an: Linux, non, le marché est confidentiel.
> - aujourd'hui: nous y pensons sérieusement.
>


        D'après mon expérience personnelle, ce qui freine encore l'intérêt pour
Linux des acteurs commerciaux, c'est 1) une méconnaissance totale du sujet et
2) l'absence d'entité pouvant garantir le soft, je veux dire, qui s'engage
CONTRACTUELLEMENT à résoudre tout problème.


        Pour le premier point, ce n'est qu'une question de temps, et de
mouvement (qu'ils leur faudra bien suivre). Pour le deuxième, c'est là que des
SSII comme la mienne (celle où je travaille, veux-je dire) doivent intervenir.
J'y travaille, j'y travaille...


> La victoire est proche :-)))


        Parler en ces termes est la troisième chose qui peut freiner les
acteurs commerciaux. Ils ne connaissent que le pragmatique, pas l'idéologique
(mais qu'est-ce que j'ai à être sérieux comme ça, moi ?!).


                                O. Delemar, CS-SI. ATHESA
                CEA/CENG, Bat. T, 17 Av. des Martyrs, GRENOBLE
                                Tel. 04 76 88 50 16