Grelibre:20140507

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Préparation[modifier]

Voir le Framapad de préparation.

Notes[modifier]

Présentation des intervenants[modifier]

Ludovic a présenté le contexte du lieu où s'est tenue la réunion (CoWork In Grenoble). Mathieu Genty, responsable du lieu, n'ayant pu être présent, Ludovic a donc pris le relais. Mathieu s'excuse de ne pas être là. Il est partant pour que CoWork In Grenoble soit le point de rendez-vous pour les prochaines.

Un tour de table a été fait, pour que chacun se présente.

  • Ludovic de Coriolys, remplace donc Mathieu de CoWork
  • SCOP La Péniche : Sophie et Julie
  • Jérôme Cornet, du LOG et OSM
  • Bruno Cudini, membre de la Guilde et du LOG
  • Virgile Kéré, contributeur OSM, études d'aménagement du territoire
  • Laurence Comparat, adjointe à la mairie
  • Laurent Touchois, société Pentalab, Savoie technolac, objets intelligents, informatique embarquée
  • Antoine, Demo-TIC, spécialisé dans les formations et le traitement d'images
  • Samuel, Demo-TIC, assistance aux utilisateurs, travaille au CARMI
  • Guillaume Allègre, logiciel libre, dernièrement plus sur les données ouvertes : groupe local OSM, WikiMedia Grenoble, travaille chez Silecs
  • Philippe de Coriolys, associé de Ludovic qui anime
  • Fernando, président de la Guilde, Demo-TIC, là pour le logiciel libre
  • Stéphane Bonhomme, Exselt, qui fait du logiciel libre aussi
  • Pablo Joubert de la Guilde
  • Thomas VO, membre de Rézine, mais là à titre perso
  • Nicolas, DSI à Fontaine, qui migre tout sur du libre (reste la téléphonie, travail en cours)
  • Philippe Le Brouster, Grésille et Rézine, mais là à titre perso, avec un intérêt pour un réseau plus ouvert dans Grenoble et l'agglo

Comme suggéré avant la réunion, un facilitateur de parole a été désigné (Philippe), pour noter qui souhaite intervenir, donner à parole à tour de rôle, et en priorité à ceux qui parlent peu.

Liste de discussion & outils[modifier]

Premier point qui fait un peu l'unanimité : il faut une liste de discussion, où l'inscription est publique, pour que des gens ne soient pas oubliés, etc. Philippe propose de l'héberger chez Grésille, association locale qui fournit ce type de services (entre autres) pour d'autres associations. C'est à voir avec eux pour valider. Réponse d'ici une semaine environ. Proposition de nom : grelibre

On fait tourner une feuille pour qu'au moins les présents puissent être inscrits.

Après: wiki, forum, rencontres, autres ? L'etherpad a été validé pour garder quelques notes.

Groupes de travail[modifier]

Après une heure à discuter un peu en vrac de tous les sujets qui nous concernent (réseau, logiciels, données), il a été décidé de recentrer la discussion sur comment organiser les discussions, pour être plus efficaces.

La première proposition a été de faire des groupes de travail : chacun se joint à un ou plusieurs groupes de travail, et chaque groupe travaille de son côté. Puis l'idée retenue est plus de rester sur des réunions adressées à tous, avec cependant une thématique par réunion (même si parfois l'une peu dépasser un peu et se recouper avec les autres).

Sont donc retenus trois thèmes, et deux personnes sont désignées comme référentes pour chaque thème, selon les thèmes de prédilection. Un sondage rapide pour voir le nombre de personnes intéressées par chaque groupe a été fait, pour avoir une idée de comment s'organiser.

Groupe de travail Référents Intéressés
Infrastructures et réseaux Nicolas et Philippe 7/8
Logiciels libres Fernando et Antoine 14/15
Accès aux données Julie et Guillaume 12/13

Chaque thème regroupe plusieurs aspects qui peuvent être communs à tous : la médiation (ouverture d'EPN), la sensibilisation (évènements pour le public), l'organisation (la partie non-visible des actions).

Finalement, une réunion plénière a été prévue pour fin juin / début juillet. D'ici là, les référents et les gens intéressés par les différents thèmes sont invités à préparer des éléments à discuter tous ensemble, et relever aussi les points d'organisation qui auront été oubliés à cette première réunion.

Compte rendu du café citoyen d'avant les élections[modifier]

Comme certains parmi nous n'étaient pas présents à la rencontre avec la liste de Piolle avant les élections, un compte rendu a été fait par ceux qui étaient là.

Philosophie de la liste de Piolle sur le sujet : favoriser le Logiciel Libre, libérer les données

Suite à la réunion, ils ont ajouté que : * le réseau c'est important aussi (Metronet & co) * contribuer au Logiciel Libre c'est mieux que juste utiliser * qu'est-ce qu'on libère, quand et comment ?

Sur les trois thèmes principaux, des idées ont été dégagées pendant la réunion.

D'abord le réseau, mis de côté au départ, a émergé comme un point qui intéresse beaucoup de monde.

Autour du Logiciel Libre, ne pas se limiter à la Ville dans l'utilisation, mais de travailler en lien avec la société civile de Grenoble (formations, tiers-lieux…). Que la ville ne se contente pas d'être utilisatrice, mais éventuellement contributrice (aller au-delà de la simple utilisation).

Dans l'OpenData, intérêt très fort. Qu'est-ce qu'on libère, comment, quand ? Mathieu disait tout tout de suite. D'accord sur le pricipe, mais un peu difficile. Priorités sur le transport, l'énergie. La ville est en demande de propositions de « la base ». Liée aussi à une histoire politique grenobloise où les infos n'étaient pas disponibles.

Point qui a été soulevé par Nicolas (partagé par Laurence): la question de l'accessibilité: trouver des réponses collectives à ça. Il ne s'agit pas de publier uniquement des données utilisables par d'autres machines, mais aussi des données directement lisibles par les utilisateurs. Ce qui avait été ressenti (par la liste de Piolle), c'est qu'il y avait une attente, un besoin. D'où la création de l'intitulé du poste que Laurence porte car il y a un moyen de cristalliser un collectif.

Place de la mairie[modifier]

À quel moment mobiliser les services techniques de la ville ? Laurence ne sait pas encore. Elle débarque depuis un mois, donc fatalement c'est pas encore évident. Dans tous les cas, les services doivent être dans la boucle, pour que les décisions ne soient pas apprises dans les journaux. Elle n'a pas tous les pouvoirs, donc elle ne fera pas passer des câbles sous les routes du jour au lendemain.

La réactivité de l'institution n'est clairement pas garantie, on sait bien comment c'est dans l'administration. Voir aussi que certaines problématiques sont liées à la Métro (communauté de communes) et les communes qui en sont membres, et pas que Grenoble. Il serait bien que des acteurs de la métro soient là aussi, qu'on trouve moyen de fédérer des gens d'un peu partout.

Fernando parle de Dauphinux (projet d'Espace Public Numérique - EPN), la carte des EPN qu'on trouve sur le net (avec OSM) ne sont pas des vrais EPN (bibliothèques et autres peu équipées en informatique), donc c'est un point intéressant à développer pour la médiation. Laurence et Nicolas ajoutent les écoles.

Nicolas indique l'existence d'un club de DSI, pour essayer d'en parler un peu avec les autres aussi. La Métro a demandé une cartographie de MétroNet, mais l'accès aux informations est difficile: même eux n'ont pas l'état des lieux de manière fiable. Les DSI des communes ne reconnaissent pas la toute puissance de la DSI de la Métro, mais c'est elle qui a clairement des éléments et informations importants pour tout le monde.

Laurence ne sait pas encore où trouver des homologues en termes de fonction : qui fait le même genre de choses ? À qui s'associer ? Ça bouge à la Métro suite aux élections, donc c'est pas encore gagné. La dimension ouverture des données est reconnue comme un objectif.

Libération des données[modifier]

Libérer les données, c'est bien, mais est-ce que ça favorise pas juste les entreprises ? Conditions d'accès ? Pour éviter que ça ne serve que des boîtes qui profitent de l'argent public pour leur business.

Mais les données publiques ne sont pas que produites par la mairie : les citoyens produisent aussi. Guillaume note la différence crowd-sourcing (contributions communes par la société civile) / Open Data (données produites et ouvertes par la mairie). L'import de données publiques ne doit pas être un obstacle au crowd-sourcing (ne pas attendre que des données soient libres pour en créer). Former les gens à ça, proposer des outils, ça permet à la mairie d'aider, mais sans forcément tout faire seule non plus. Qu'est-ce que la commune apporte comme portail d'informations sur le Logiciel Libre, le partage de données, le réseau libre, etc ?

Laurence Comparat dit : La ville n'est pas le seul producteur de données. L'idée est d'être facilitatrice. Aider des initiatives comme celle-ci, être un moteur sans tirer la couverture à soi

Nicolas cherche à contribuer aussi si possible, mais note que devenir contributeur ET utilisateur en même temps ce n'est pas facile.

Question (plutôt remarque) de Bruno : Ne pas oublier l'accès aux données pour tous, pas juste un format lisible par les machines (tar.gz et autres CSV), bien qu'il soit nécessaire quand même (pour hacker joyeusement à partir des horaires de bus, par exemple)

Associer les laboratoires de recherche à cette démarche

Réseau[modifier]

Problématique qui va plus loin que "la ville de Grenoble", le réseau étant par définition à vocation beaucoup plus large qu'une ville.

Gestion des tubes, faire attention à ne pas privatiser des fibres et/ou autres infrastructures financées par les contribuables.

Logiciels Libres[modifier]

Utiliser des Logiciels Libres sur les postes

Financement des Logiciels Libres : Fernando rappelle que le Premier Ministre (Jean-Marc Ayrault) a indiqué dans sa circulaire que le Logiciel Libre doit être favorisé, et encourage à ce que l'on donne 5 à 10% du budget des licences économisées.

Bruno indique que pour reverser c'est compliqué comptablement. Et demande s'il est possible d'arranger les choses. Réponse: pas tellement, il faut des bons de commande, tout ça, c'est pas forcément une complexité qui peut être absorbée par la fondation Mozilla, par exemple.

Nicolas note que la plupart des communes de l'agglo ont déjà du libre partout, c'est à Grenoble qu'on est à la bourre. À Fontaine, ils lisent bien du xlsx, mais à Grenoble ils ont du mal avec les .ods

Médiation numérique[modifier]

Il y a une demande de la mairie pour participer à des événements. Pas forcément l'organiser mais peut-être mettre à disposition des salles et/ou autres. Penser à inviter la mairie aux événements (ou pas).

Quelques pistes d'événements ont été évoquées (en vrac ci-dessous): - install party - cartoparty - opencamp - pique-nique du libre - autres

EPN, crowd-sourcing organisé par la mairie, avec une salle prêtée le matin pour la formation, puis carto-party, puis restitution. Ils ont fait ça à Montpellier pour l'accessibilité à plusieurs reprises, avec plus de monde à chaque fois.