Jusqu'à présent, les utilisateurs de Windows® ont pu comparer le fonctionnent des techniques de Firewall de Linux avec ce qu'ils trouvent sur leur OS. Et bien que les fonctionnalités de Netfilter sont au moins équivalentes à ce que l'on trouve dans les outils de firewall sous Windows®, il reste une fonctionnalité qui manque à Linux : c'est le firewall applicatif. On appelle "firewall applicatif" la capacité d'un logiciel à contrôler à la fois les flux de données entrantes et sortantes en fonction de certains critères (adresse IP, port, type de connexion, etc...), mais aussi des applications qui exploitent ces connexions. En gros, un firewall applicatif va permettre de contrôler quelles sont les connexions réseau que fait tel ou tel logiciel. C'est typiquement ce que font des applications fonctionnant sous Windows®, tel que par exemple ZoneAlarm®, TinyFirewall®, Lock 'n' Stop®, etc... A chaque connexion que tente une application, ces firewall applicatifs vérifient que la connexion est autorisée, ou alerte l'utilisateur. Mais à quoi sert exactement ce type d'application ? En fait, elles permettent à l'utilisateur de surveiller si telle ou telle application tente une connexion non autorisée, quasiment dans le dos de l'utilisateur. Par exemple lorsque Word® ou Excel® font une connexion Internet sans raison apparente, que le MediaPlayer® envoie une requête alors qu'il est en pleine lecture de vidéo, ou qu'une dll/ActiveX/autre utilise Internet Explorer® pour accéder à Internet. L'utilisateur de Windows® n'aurait donc pas confiance aux applications qu'il utilise ? Oui, c'est du moins ce qui ressort des discussions des utilisateurs de Windows® et de firewall applicatifs. Et pourquoi ne passent ils pas sous Linux alors ? Parce que ce type de fonctionnalité n'existe pas peut-être ? Que nenni, c'est faisable aussi sous Linux ! La mise en place d'un système de firewall applicatif se fait en fait en 2 temps :
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