Réunion linux38 du 9 Novembre 1995

Etaient présents:

Avant la réunion, et grâce aux matériels d'Emmanuel Decaen, diverses personnes ont pu se faire numériser la face. Les résultats (qui, il est vrai, ne sont pas toujours gracieux!) sont disponible sur WWW à l'adresse suivante:
http://www-ensimag.imag.fr/ENSIMAG/Les.Etudiants/Emmanuel.Decaen/Horreurs/

Après la clôture de la réunion, un repas en restaurant avait été organisé -par les bons soins de Renaud Zigmann, et auquel ont participé 16 personnes. Nous fîmes bonne chère car la nourriture était excellente, et le vin aussi -merci Renaud! :-)

Cet été, Cyril Bortolato a eu l'occasion d'assister à un événement de ce type en Allemagne.

L'idée est donc de créer une manifestation du même type. Deux orientations -qui ne sont pas incompatibles- sont à considérer.

La direction prise est plutôt celle d'un symposium ou d'une convention. L'idée est alors que les personnes de haute compétence -dans des domaines tournant autour de Linux- (les gourous !) puissent diffuser leurs connaissances au sein de la population non experte. De plus, le fait de faire se rencontrer une large population de linuxers ne peut que consolider -grâce à un effet d'émulsion- la position de Linux au sein des OS classiques .

Le fait d'intégrer internet au forum peut ameuter plus de gens. Dans ce cas, il faudrait fournir une information sur les providers en général, et ceux de la région en particulier. Dans la mire, des internet cafés seraient un moyen de découverte idéal pour le public. Il ne faut pas alors oublier de développer le discours réseau en gardant le plus possible à l'esprit la promotion de Linux. Ainsi, il faut promouvoir les sources d'information réseau ou autre à propos de Linux, installer une information sur les moyens de se le procurer, une aide sur son installation et son maintien, expliciter un peu plus sa logithèque, etc...

De toutes les façons, il faudra trouver des intervenants (peut-être Linus Torvalds par exemple). De plus, si le problème des locaux semble solvable facilement (amphithéâtre Weil, médiathèque...), la récupération de matériel de démonstration reste à définir. Le plus probable est que ceux-ci seraient fournis par des entreprises venant prendre part à la manifestation.

Bref, les idées ne manquent pas à ce sujet, mais encore reste-t-il à les matérialiser!

Les personnes s'occupant de cette tâche sont, à l'heure actuelle: Cyril Bortolato, Christophe Legal, et Daniel Veillard. Le responsable des ces pages est Alain Durand, celles-ci étant implantées à l'IMAG. Cela ne va pas sans problèmes d'accès. En conséquence, il faudrait soit que les pages changent d'emplacement, soit que les intéressés suscités se fassent connaître d'Alain.

Concernant le contenu des pages elles-mêmes, la remarque est fait que les moyens de récupération des distributions de Linux ne sont pas suffisamment explicités. Ces accès sont explicités ci-après...

Pour faire d'une pierre deux coups, il est bon que cette brochure soit distribuée principalement chez les revendeurs. De cette manière, une première information leurs est fournie ainsi qu'au public. Alors, si des personnes posent des questions auxquelles les revendeurs ne savent que répondre, ces derniers sauront plus facilement les rediriger vers nous.

La première version de la plaquette faisait quatre pages, ce qui peut paraître un peu long... Elle a été jugée correcte, quant à son contenu, mais elle semble plutôt correspondre à un deuxième contact. Si la formule "quatre pages" est conservée, il est précisé qu'alors le découpage devrait être le suivant:

• présentation globale (1 page)
• description générale (2 pages: Linux, le groupement Linux38)
• données techniques (1 page)

A ce jour, la plaquette "deuxième mouture" tient sur 6 pages! A noter que les deux dernières pages listent les personnes du groupement faisant de l'assistance technique sur Linux, ou pouvant fournir des distributions sur différents médias. Les informations qu'elle comporte en sus sont à propos d'internet et du BBS Viking. Si la plaquette semble assez formelle, il faut aussi signaler qu'elle est assortie d'un poster "Linux'95" tout en couleur ;) Ils sont accessibles à l'adresse: http://WWW.imag.fr/linux38.html

L'assistance technique est prise en charge par: Jean-Marie Migliore, Renaud Zigmann, Tristan Gruet, Jean Staerck. Celle-ci n'est pas prévue pour être la panacée car d'aucun de nous ne se prétend être un gourou de Linux et de l'informatique en général! Cela signifie que l'orientation prise est plutôt du type information et communication que maintenance technique de haut niveau...

Il s'avère qu'il y a un problème de trademark à propos du nom "Grif". En effet, une entreprise de nom Grif S.A. existe, et elle commercialise un produit Grif! L'équipe Opéra est toujours partante pour la diffusion du produit, malgré des problèmes juridiques dont l'origine est le problème précité. Il est à noter que dans l'esprit de l'équipe, si diffusion il y a, ce sera directement sur au niveau international. Le produit a, pour le moment, été renommé en Toth.

Il est rappelé que Toth est un éditeur de documents structuré, implanté en WYSIWYG, avec des extra-features, etc... Daniel Veillard fait remarquer que le nombre de personnes intéressées par cet outil est très important, d'après les contacts qu'il a récupéré -entre autres via sa page html.

Toth est toujours disponible au groupement Linux38 à l'adresse suivante: ftp://nassau.imag.fr

Manic est un groupe de SSII, dont ABCM fait partie. Cette dernière société s'occupe de la vente de P.C. Elle propose un ordinateur et de configuration suivante:

• Pentium 90 Mhz PCI,
• 16 Mo de Ram et 2Mo en vidéo,
• 1 disque dur SCSI de 540 Mo contenant Windows workgroups ou '95 (marques déposées de Toutpetit-mou®),
• 1 disque dur SCSI de 1Go pour Linux et un clone de Motif-X11, carte éthernet,
• CD-Rom quadruple vitesse,
• logiciel superviseur initialement écrit sous Dos, et porté sur Linux.

Le P.D.G. du groupe Manic a proposé de fournir un CD-Rom à l'association pour le faire passer.

Les distributions classiques sont les CD-Rom d'Infomagic -que possède le groupement- et MNIS, dont les menus sont en français. Malheureusement, aucune documentation papier n'est fournie en sus, et celles lisibles sous Linux ne sont pas en français.

Sur hatutu.imag.fr est installé un miroir de ftp.ibp.fr. Ce site ne contient pas la distribution complète, car il n'y a pas -entre autres- les répertoires de développement... Par contre, il est un miroir pour les documentations sur les cartes Azurs. Pour y accéder, il faut monter le site sous NFS, et donc il suffit juste d'une disquette d'installation. Une ancienne distribution existe toujours sur ftp-ensimag.imag.fr, mais elle sera supprimée sous peu.

Le BBS Viking fait un miroir du Linux ftp.ibp.fr tous les 2, 3 jours. C'est un miroir complet, c'est à dire qu'il représente environ 3,5 Go au total!

La logithèque de Grand-Place propose un CD-Rom assorti de la documentation de René Cougnenc.

Il existe une distribution latex nommée Latex Gutenberg.

Le groupement possède un jeu de disquettes de la Slackware 3.0.

La conclusion de ceci est que la mise à jour de la page WWW décrivant les ressources Linux et leurs moyens d'accès doit être faite régulièrement et souvent, si possible. D'autre part, il faut absolument fédérer et harmoniser les distributions pour qu'une seule soit la référence, et qu'elle soit pleinement opérationnelle et complète. L'idée de pouvoir fournir une distribution à caractère scientifique a été lancée; cela reste à étayer. Finalement, il faudrait une solution simple de mise en oeuvre pour dumper un Linux facilement -et sans avoir à ouvrir l'ordinateur! Bien sûr, pour les heureux possesseurs d'un lecteur de CD-Rom, ce problème ne se pose pas dans ces termes: la difficulté est d'obtenir une versions complète ou à jour...

Tony Schonfeld administre un BBS radio-amateur écrit sous NOS (Networking Operating System). Ainsi est fourni un accès aux réseaux informatiques via un réseau radio. Ce dernier est non payant mais complètement expérimental et très lent. l'interface proprement dite (modem, logiciels...) est appelé " packet radio ". Il faut savoir que les documentations sur de tels réseaux sont difficiles à trouver et souvent hardues. Quant aux logiciels, le même type de problème se pose: ceux-ci sont instables, de configuration et d'utilisation malaisée...

Il est vrai que les réseaux radio américains sont plus rapides, et ceci est principalement dû aux largeurs de spectre qui sont plus grandes; ils utilisent les gammes UHF (57.600). En France, la communication est cadencée à 12.000 bauds en gamme VHF, et 300 bauds dans les ondes décamétriques. De plus, les bandes utilisées ne sont pas larges car les fréquences correspondantes sont aussi encombrées par la radiophonie, etc...

Le dos a longtemps été un obstacle au bon fonctionnement du réseau radio. Linux a beaucoup aidé à sa rationalisation, et son regain de fiabilité. Il a aussi aidé au développement de transmissions multi-protocoles. A ce propos, les radio-amateurs américains font beaucoup d'IP, malgré l'implantation importante de compuserve. Une nouvelle mouture d'outils est en cours de développement, concurremment à la sortie de Windows 95.

Toujours aux USA, une organisation existe, de nom AMPRO. Elle regroupe un ensemble de sites composés d'un packet-radio d'un côté, et d'un BBS de l'autre. Cependant, à cause de la gratuité du système, il faut être très rigoureux sur l'adressage: des abus ou erreurs peuvent conduire à être assimilé à un réseau privé. Cela tient à des raisons administratives gouvernementales...

Pour finir, une installation complète correspond à:

• une licence radio-amateur (300 F);
• un émetteur UHF, VHF ou ondes courtes;
• une alimentation adéquate;
• le câblage afférent;
• le packet proprement dit (les modems sont spécifiques, et basés sur le protocole X25).

Alpha: De plus en plus de cartes-mère alpha sont supportées. La distribution blade n'est pas tout à fait officielle. Par exemple, OSF1 ne donne pas encore de bonnes performances vis à vis de ce qui en est attendu (environ 50%). Quant aux prix de l'alpha, il reste cher en France, contrairement aux USA: là-bas, on en trouve à des prix à peine supérieurs à ceux des Pentium 100. Sous nos lattitudes, une carte alpha à bus 64 bits cadencée à 233 Mhz, avec 512 kO de cache coûte 7000 F sans Ram.

Power PC: Plusieurs sons de cloches se font entendre... Il n'y a pas de spécifications réellement disponibles sur les machines à base de power PC. Un seul constructeur fait exception à propos du Bi-power PC.

Pentiums: Les versions multi-processeurs pentium fonctionnent sans accroc et de manière stable. Mais il y a un hic... C'est plus lent qu'en mono-processeur pentium!

Mach: OSF développerait un micro-noyau pour mac, mais cela à confirmer. Sinon, Linux pour mach tourne sur un certain nombre d'architectures. Cela étant dit, cette affaire reste aussi à suivre!

"Alpes-net" est un provider situé sur Grenoble. Ses responsables sont Sébastien Carillo et Lionel Marie.

C'est un frontal de communication, basé sur la version 2.4 de Linux distribuée par Infomagic. Concernant les services, il n'y a pas de feeder de news (passage par imaginet), un petit ftp est disponible, le mail est implanté ainsi qu'accès WWW et DNS. Pour le côté machine, il y a deux Cisco très peu chargés jusqu'à maintenant. Vis à vis de la sécurité, il n'y a pas de firewall hard, mais soft. A ce sujet, finger et telnet ne passent qu'en interne.

Un cyber-forum est ouvert tous les jours (ou presque!) à raison de 35 Francs de l'heure pour la connexion full-IP. Deux faits sont intéressants. Depuis son ouverture, le cyber-forum comptabilise déjà plus de 4000 connections WWW. De plus, il est en phase de devenir un point de rencontre et de communication pour les canadiens, américains et autres...

Changements:
les newsgroups maintenant accessibles sont fr.*, comp.os.linux.*, et viking.*. De nouvelles rubriques sont adjointes: " Cinéma Voironnais ", et " Radio amateurs ".

Statistiques du mois d'octobre 1995:

Vitesses de connexion:

Nombre de connexions:

Totaux sur connexions:

Nouveautés:

L'interconnexion avec le réseau de la résidence de la Houille Blanche est en discussion. Ce dernier réseau est un éthernet local non ouvert sur l'extérieur. La connexion au BBS fournirait alors un accès au WAN. Des disquettes de scripts de configuration et connexion sont disponibles pour différentes plates-formes.

L'ordre du jour étant épuisé, et les personnes présentes commençant à tomber d'inanition, la réunion s'est clôturée à 20 heures passées. Les uns sont partis prendre un repas et un repos bien mérité, tandis que les autres s'en sont allé déguster leur dîner au restaurant tout en continuant de discuter de...Linux, bien évidemment!